Placée en garde à vue ce samedi 15 février, Alexandra de Taddeo sera entendue par un juge d’instruction ce mardi matin. Aux enquêteurs, elle a fait de nouvelles confidences concernant l’affaire Benjamin Griveaux. Elle affirme notamment ne pas savoir comment son petit-ami Piotr Pavlenski a obtenu les vidéos.
L’enquête se poursuit concernant l’affaire Benjamin Griveaux. Alors que des vidéos à caractère sexuel – qui lui sont attribuées mais non authentifiées – ont été diffusées sur la Toile, deux personnes ont été placées en garde à vue. Il s’agit de Piotr Pavlenski, un artiste russe qui revendique la diffusion des images ainsi que de sa petite-amie Alexandra de Taddeo. Cette dernière serait la destinataire des images controversées, mais aussi de plusieurs messages sans équivoque. Dans l’un d’entre eux, l’ancien porte-parole du gouvernement déclarait : « Tu me repasses ta vidéo d’hier ?… Quelle poitrine ! ». Ensemble, l’ancien candidat à la mairie de Paris et l’avocate de 29 ans auraient vécu une courte relation virtuelle. C’est du moins ce qu’a assuré l’intéressée, qui a révélé au Parisien avoir dévoilé les vidéos en question par vengeance. Elle n’aurait pas apprécié le comportement du mari de Julia Minkowski, qu’elle n’aurait rencontré qu’une seule fois physiquement. Après des enquêteurs, elle a pourtant apporté une toute autre version des faits.
Alexandra de Taddeo soutient Piotr Pavlenski
Placés 48 heures en garde à vue, les deux protagonistes ont eu l’occasion de s’expliquer longuement sur leur action. Si Piotr Pavlenski a préféré garder le silence, Alexandra de Taddeo, elle, en a dit un peu plus sur ses motivations. Elle a ainsi confirmé qu’elle avait bien reçu ces vidéos en 2018, et qu’elle les avait conservées dans son téléphone. En revanche, elle dit tout ignorer de la manière dont ces images se sont retrouvées en possession de son compagnon actuel. Elle assure également n’avoir pas pris part à la mise en ligne de la séquence, n’ayant découvert sa diffusion qu’a postériori. De plus, elle dit ne « pas ressentir d’accrimonie personnelle » vis-à-vis à Benjamin Griveaux. Ce qui ne l’empêche pas de défendre son petit-ami. Comme le révèle Le Parisien, elle « ne se désolidarise pas de l’initiative de son compagnon, qui a publiquement expliqué vouloir dénoncer ce qu’il considère comme de l’hypocrisie dans le comportement de certains hommes politiques ». Elle lui apporte même son soutien. Tous deux ont donc rendez-vous ce mardi matin dans le bureau d’un juge d’instruction, lequel décidera oui ou non de les mettre en examen.
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