Benjamin Griveaux n’a pas l’intention de se laisser faire. Alors que la diffusion de vidéos à caractère sexuel l’a contraint à se retirer de la course à la mairie de Paris, l’ex porte parole du gouvernement a annoncé qu’il allait porter plainte.
La campagne pour les élections municipales à Paris se déroule depuis plusieurs mois dans un contexte tendu. Mais personne n’aurait pu imaginer un tel séisme. Vendredi 14 février à 9H, Benjamin Griveaux, candidat investi par La république en marche, annonçait son retrait de la course à la mairie de Paris.Un coup de tonnerre dicté par la publication de vidéos à caractère sexuel. Si l’homme politique n’a pas ni confirmé ni démenti leur authenticité, c’est le visage grave qu’il s’est adressé aux parisiens. Dénonçant des « attaques ignobles », Benjamin Griveaux a ajouté que ses priorités étaient « très claires » : « C’est d’abord ma famille, vous l’aurez compris« .
Mais l’ex porte-parole du gouvernement n’a pas l’intention de se laisser faire. On a appris le 15 février qu’il avait déposé plaint contre X pour « atteinte à l’intimité de la vie privé ». C’est la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) qui a été mandatée pour l’enquête par le parquet de Paris. Interrogé sur LCI l’avocat de Benjamin Griveaux Richard Malka, a expliqué que « cette plainte couvrira tout le champ des infractions qui ont été réalisées par l’auteur de la diffusion initiale et par ceux qui ont repris ces diffusions« . Une plainte qui ne s’adresse donc pas explicitement à Piotr Pavlenski, l’artiste russe qui revendique être à l’origine de la diffusion des vidéos. Réfugié politique en France avec sa famille depuis 2017, l’homme de 35 ans est par ailleurs sous le coup d’une enquête pour des violences commises le soir du 31 décembre.
Alors « GriveauxGate » n’en finit plus d’agiter les sphères médiatique et politique, le principal intéressé serait « dévasté« , selon les mots d’un proche qui s’est confié à nos confrères du Parisien. Il peut en tout compter sur le soutien unanime de la classe politique. A gauche comme à droite, ils ont été nombreux à voler à son secours.
Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE
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