Le comédien Guy Marchand a accordé une interview à nos confrères de Voici dans laquelle il se confie sur ses soucis financiers.
Pour certains, Guy Marchand c’est avant tout l’interprète du détective Nestor Burma, diffusée et rediffusée à la télévision depuis sa création en 1991. Pour d’autres, c’est l’inoubliable Paul Memphis, chanteur de variétés roucoulant le tube Destinée dans Les sous-doués en vacances (1982). Mais le grand public ne sait pas forcément que Guy Marchand est aussi un écrivain : depuis 2007, il a publié 5 livres dont le dernier, intitulé Garçon, un pastis et un peu moins de vent, a paru le 9 octobre dernier aux éditions Ecriture. Une histoire d’amitié et de générosité sur fond de Provence éternelle. A l’occasion de la sortie du livre, l’acteur de 82 ans a accordé une interview au magazine Voici dans laquelle il évoque sans fausse pudeur la vieillesse : « Je lutte contre le temps qui passe : je fais environ 250 pompes par jour, des abdominaux et je cours une demie-heure. Je n’ai pas peur de mourir hein, je peux mourir quand vous voulez ! Mais j’ai peur de vieillir. »
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Bien qu’il soit toujours en activité avec ses livres et ses rôles au cinéma (on l’a vu récemment dans Convoi exceptionnel de Bertrand Blier), Guy Marchand n’est pas exempt de problèmes financiers : « Je vais jouer dans Tout nous sourit, de Mélissa Drigeart avec Elsa Zylberstein et Stéphane De Groodt. Je joue un vieux qui écrit des poèmes érotiques. Le cinéma me sauve financièrement, je ne vends plus de disques et je suis à découvert au Crédit Agricole de Cavaillon. » Alors que la journaliste de Voici lui fait remarquer qu’il fait souvent « cette blague », Guy Marchand insiste : « C’est tout à fait vrai ! Je suis dans le rouge avec ma retraite, les impôts à la source, la façon dont je dépense mon argent et ma passion pour les voitures américaines ! Ils sont vraiment sympas mes banquiers, je leur dis de me faire confiance, qu’on est jamais à l’abri d’un triomphe ! » Guy Marchand avait déjà parlé de son amour des voitures de luxe en 2016, dans une interview à La Tribune de Genève : « Je l’ai hérité de mon père, il avait une espèce de garage, ou plutôt un tas de vieilles bagnoles dans lesquelles je rêvais. Il y avait des voitures américaines, que je voyais dans les films. Il réparait les bagnoles des gitans, des musiciens… »
L’interview complète de Guy Marchand est à découvrir dans le magazine Voici, disponible en kiosques dès ce vendredi 8 novembre.
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