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Rester assis de manière prolongée, lorsque l’on travaille derrière un bureau par exemple, aurait non seulement des conséquences sur le poids et la santé cardiovasculaires, mais pourrait également impacter le moral. Explications.
La sédentarité, qui est un problème de santé publique mondial serait responsable chaque année d’environ 3,2 millions de décès, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Mais si le manque d’activité physique et la position assise prolongée peuvent augmenter les risques de surpoids, d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires, le fait de rester assis pourrait également avoir un effet sur la santé mentale.
C’est ce que révèle une récente étude menée par des chercheurs de l’University College de Londres (Royaume-Uni). Les travaux, publiés dans la revue scientifique Lancet Psychiatry établissent un lien entre position assise prolongée et risque élevé de dépression chez les adolescents.
C’est en analysant les données de 4257 adolescents, récupérées depuis leur naissance pour les besoins de l’étude, « Enfants des années 90 », qu’Aaron Kandola et son équipe ont observé des symptômes dépressifs comme la mauvaise humeur, des troubles de la concentration ou encore une perte de plaisir, chez les jeunes qui n’avaient qu’une activité physique quotidienne « légère ». La sédentarité augmenterait de 28,2% les risques de dépression.
« Nos résultats montrent que les jeunes qui sont inactifs pendant une grande partie de la journée pendant l’adolescence courent un risque plus important de dépression à l’âge de 18 ans. Nous avons découvert que ce ne sont pas seulement les formes d’activité plus intenses qui sont bonnes pour notre santé mentale, mais que tout degré d’activité physique pouvant réduire le temps que nous passons assis est susceptible d’être bénéfique », explique Aaron Kandola, principal auteur de l’étude
Pour réduire les risques de dépression, il ne s’agit donc pas forcément de pratiquer une activité physique intense, mais plutôt de bouger davantage au quotidien, en évitant notamment de rester assis de manière prolongée…
« L’activité légère pourrait être particulièrement utile parce qu’elle ne demande pas beaucoup d’efforts et qu’elle s’intègre facilement dans la routine quotidienne de la plupart des jeunes. Les écoles pourraient intégrer l’activité légère dans la journée de leurs élèves, par exemple avec des leçons debout ou actives. De petits changements dans notre environnement pourraient nous permettre d’être un peu moins sédentaires », précise le spécialiste.
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