Ségolène Royal persiste après des propos polémiques qui lui ont valu une audition à huis-clos

Le passé refait surface. Ségolène Royal vient de révéler que la circulaire, qu’elle avait mise en place du temps où elle était ministre déléguée à l’Enseignement scolaire, avait permis une avancée majeure quant à la condamnation des actes pédophiles dans le milieu scolaire.

On le sait, Ségolène Royal n’a pas pour habitude de mâcher ses mots. Non qu’elle soit une adepte de la provocation, mais elle assume tout simplement ce qu’elle pense. Que ça plaise ou non. Sur BFMTV-RMC, le 3 janvier dernier, l’ancienne candidate à la présidentielle mettait les pieds dans le plat en s’attaquant au sujet sensible de la pédophilie. Une problématique à laquelle elle fut confrontée lorsqu’elle était ministre déléguée à l’Enseignement scolaire, entre 1997 et 2000. D’après elle, à cette époque, on « mutait discrètement les (professeurs) pédophiles, si possible dans les outre-mer comme ça c’était loin et on n’en entendait plus parler ».

Evidemment, ces allégations ne pouvaient en rester là. Comme le révèle cet article de nos confrères d’Europe 1, Ségolène Royal fut convoquée pour une audition à huis-clos devant le bureau de la délégation aux Outre-mer de l’Assemblée Nationale. À sa sortie, la Socialiste s’est félicitée d’avoir mis fin à la loi du silence qui régnait dans les territoires d’outre-mer, mais également dans les villages et les administrations.

Ségolène Royal est à l’origine d’une circulaire mise en place le 26 août 1997 et qui avait pour but d’inciter à la dénonciation des actes de pédophilie dans le milieu scolaire. Pour l’ancienne compagne de François Hollande, cette mesure fut un franc succès puisque 300 cas suspects ont par la suite été examinés. D’après elle, la dite circulaire a « permis de clarifier les procédures et donc de mettre fin à la rumeur en passant aux actes et aux faits et donc aussi aux condamnations et aux révélations ». C’est ce qui s’appelle donner un bon coup de pied dans la fourmilière.

Crédits photos : Patrick Bernard – Thierry David / Bestimage

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