C’est l’un des acteurs d’une scène musicale électronique est-africaine en pleine effervescence. Le jeune ougandais Afrorack du collectif Nyege Nyege explique comment il a créé lui-même son propre synthétiseur modulaire et ce qu’il clame être le premier de tout le continent.
Des fils multicolores, des lampes à LED, et quantité de boutons… Il a fallu à Brian Bamanya alias Afrorack, des années de recherches et un an de bricolage intensif chez lui pour en arriver à ce synthétiseur de fabrication entièrement artisanale avec lequel il jouait en janvier au Hasard Ludique à Paris : « J’ai tout fabriqué moi-même, découpé des panneaux par exemple dans de vieux ordinateurs au rebut, utilisé beaucoup de pièces recyclées, pour que ce soit le moins cher possible. »
S’il a étudié l’informatique à l’université de Kampala, ce jeune ougandais s’est toujours passionné pour l’électronique : « Quand j’étais à l’école, j’étais toujours à la bibliothèque le nez dans des livres d’électronique. J’ai fini par savoir assez bien comment créer des sons. Et puis je me suis beaucoup inspiré d’internet, où on voit des gens faire des trucs dingue en musique électronique. »
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Il ne lui restait plus alors qu’à jouer lui-même de son instrument : « Je ne sais pas si vous entendez ces rythmes. Ça, ça vient d’Afrique. J’en mets dans ma musique pour lui donner une couleur africaine. »
Après avoir créé sa chaîne YouTube, Afrorack entend bien enregistrer son premier album cette année.
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