Ce 9 février, Samuel Le Bihan se confie une nouvelle fois sur l’autisme de sa fille, Angia. Un handicap mal pris en charge en France. L’acteur se bat pour sa fille et notamment pour qu’elle ait un bel avenir.
Une découverte qui a tout changé. A l’âge de deux ans, la fille de Samuel Le Bihan, Angia a été diagnostiquée autiste. Depuis, l’acteur se bat pour lui offrir un quotidien riche et plein d’espoir. Chaque jour est l’occasion d’avancer et de préparer son avenir. « On se projette beaucoup plus dans l’avenir. On se dit : “Quand je ne serai plus là, comment est-ce que ça va se passer ?” Donc on organise. Moi, ça m’a rendu beaucoup plus organisé, déterminé, volontaire, explique-t-il sur Yahoo. J’organise l’avenir. C’est terrible, je suis une machine. » Des mesures nécessaires qui sont le fruit d’inquiétudes permanentes. Pour lui, c’est le lot de toutes les familles d’enfants souffrant de handicap.« Que deviendra-t-elle quand je ne serai plus là ? C’est une question permanente que toutes les familles se posent », affirme-t-il dans les colonnes du Journal du dimanche le 9 février. Alors que le journal consacre un dossier aux mesures qui vont être annoncées par Emmanuel Macron au sujet du handicap, Samuel Le Bihan a une nouvelle fois essayé de traduire la difficulté de son quotidien mais aussi d’envisager l’avenir pour sa fille Angia : « On s’organise financièrement, on met de côté pour l’après ».
Elever sa petite fille demande beaucoup de temps et d’énergie. Cela demande aussi de veiller à chaque événement qui rythme sa journée, d’autant que sa différence est parfois la cible de « moqueries« . « Aujourd’hui, on les cache alors qu’on connaît tous une personne handicapée. Il est essentiel d’évoluer avec la différence pour comprendre la chance qu’on a et la fragilité de l’existence. C’est pour cela que je milite pour une meilleure intégration à l’école et dans le milieu professionnel. (…) Quand je vois à quel point ma fille est capable de compenser ses difficultés… Les vertus élastiques du corps et de l’esprit », se réjouit-il même si pour lui la France est en retard dans la prise en charge des handicaps : « Mais notre pays est très en retard. Les choses bougent. Pas assez vite, hélas… Tout ce qui a aidé Angia provient d’associations qui, depuis vingt ans, font avancer la France« .
Malgré ces regrets de constater les lacunes de prise en charge pour sa fille, Samuel Le Bihan voit en chaque petite avancée une bonne nouvelle. Pour lui, tout est possible, tant qu’on y croit. Et c’est ce qu’il fait. « Quand Angia est née, je me suis dit que je ne serais pas écrasé par ce handicap, que, quoi qu’il arrive, j’en ferais une source de bonheur. Moi qui vivais au jour le jour, je suis désormais très organisé, responsable, je me projette dans l’avenir. Le handicap fait grandir plus vite. »
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