Jean-Luc Reichmann : ce "tabou" qui a compliqué sa relation avec les journalistes à ses débuts

L’animateur des 12 Coups de midi était l’invité ce jeudi de Christophe Hondelatte, sur Europe 1. Il est notamment revenu sur un petit détail qui le suit depuis le début de sa carrière.

Jean-Luc se raconte. L’animateur des 12 coups de midi sur TF1 était ce jeudi après-midi l’invité de Christophe Hondelatte sur Europe 1, dans son émission Hondelatte raconte. Une petite infidélité à sa chaîne de coeur pour venir se livrer, et tout raconter sur un petit détail qui lui colle à la peau depuis son enfance. Ce détail, c’est l’angiome, la fameuse « tâche de vin » qu’il arbore sur le nez, et qu’il n’a pas toujours accepté. Présentant celui qui interprète également Léo Mattéï, Christophe Hondelatte rappelle par exemple que dans sa jeunesse, lorsqu’il a commencé à sortir le soir, Jean-Luc Reichmann avait pris une petite habitude : piquer le fond de teint de sa mère, et l’emporter avec lui pour ne pas être pris de court, et camoufler la tâche le plus possible.

Mais aujourd’hui, l’animateur l’assume. « Finalement, c’est devenu une marque de fabrique », commence t-il par confier, avant de continuer. « Récemment, j’étais pour les Pièces jaunes chez Disney, et les enfants, les adolescents m’ont dit ‘je vous ai reconnu grâce à ça ! » explique Jean-Luc Reichmann, qui est notoirement engagé dans la protection de l’enfance. Pourtant, cette particularité n’a pas toujours été facile à vivre. « Quand je dis, T’a une tâche, pistache ! (le titre de son livre, ndlr), c’est pour se moquer, prendre le revers de tout ça », confie aussi Jean-Luc Reichmann. « Et finalement, si cette souffrance, maintenant rimait avec le mot chance… Le négatif, je crois qu’il faut arriver à le transformer en positif, les ennemis il faut en faire des meilleurs amis », continue l’animateur, d’humeur philosophe.

« Les journalistes me regardaient de biais »

S’il a donc clairement réussi aujourd’hui a en faire une force, cette petite tâche sur le visage l’a parfois aussi mise dans des situations cocasses au début de sa carrière médiatique. Notamment quand il était reçu sur des plateaux pour faire sa promo. « Les journalistes me regardaient de biais, c’était un truc tabou, ‘mais vous allez présenter comme ça ?' », conte l’animateur, se souvenant des questions embarrassantes qu’on pouvait lui poser. Même soucis avec les maquilleuses, petites mains indispensables dans le PAF. Jean-Luc Reichmann raconte leur gêne, quand elles lui demandaient s’il voulait une double dose de fond de teint. « Mais, euh, je mets… ? » La réponse de l’animateur était alors toujours la même. Un « non, non, non ! » qui a fini par s’imposer. « Aujourd’hui, elles me disent ‘oui je sais !’, relate t-il d’ailleurs avec humour.

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