Nathalie Péchalat, la compagne de Jean Dujardin se confie : "j’ai mal à mon sport"

Invitée sur le plateau de C à Vous mercredi 5 février, la championne de patinage artistique Nathalie Péchalat s’est exprimée sur l’affaire Sarah Abitbol… et se désole que le sujet des violences sexuelles ne soit pas bien pris en main par les fédérations de toutes les disciplines sportives.

"Nous, athlètes français de haut niveau, nous nous sentons révoltés", a écrit Nathalie Péchalat, avec l’escrimeuse Astrid Guyart ainsi que les skieuses Ophélie David et Marie Martinod, dans une tribune intitulée "Il est temps de donner de la voix !" parue hier, mardi 4 février. Reçue sur le plateau d’Anne-Elisabeth Lemoine mercredi 5 février, la femme de Jean Dujardin confirme ce sentiment après avoir lu "le récit de Sarah Abitbol, mais d’autres aussi qui sortent de plus en plus, ce matin encore d’autres révélations…"

Avec ses consoeurs et confrères de la commission des athlètes de haut niveau (CAHN) du comité olympique français (CNOSF), ils s’indignent : "Les révélations récentes d’agressions sexuelles subies par plusieurs jeunes sportifs font trembler le système et réveillent notre colère." Et sur le plateau de France 5, Nathalie Péchalat ajoute : "On a l’impression que le sujet des violences sexuelles est entendu mais les actions ne sont pas forcément à la hauteur de ce qu’elles devraient."

Une sportive consciente du problème

La danseuse sur glace de 36 ans continue : "la fédération des sports sur glace est épinglée, mais j’aimerais prendre un peu de hauteur car les violences sexuelles se trouvent malheureusement dans tous les milieux sportifs et on aimerait réparer ça. On constate aujourd’hui qu’un terrain sportif, une patinoire entre autre, est trop souvent le carrefour de la souffrance et du silence. Alors oui, j’ai mal à mon sport mais on doit parler d’une seule voix pour que toutes les fédérations sportives prennent l’ampleur du problème."

Car, comme le souligne l’animatrice de C à Vous, la communauté du sport a toujours été plus ou moins consciente de ce genre d’agissements… "On s’est rendu compte qu’on avait tous dans nos parcours d’athlètes entendu des choses, des rumeurs", avoue Nathalie Péchalat. Et même si elle ne savait pas que Sarah Abitbol avait été violée par son entraîneur Gilles Beyer, elle avait déjà noté un comportement étrange de la part du coach. "Très concrètement, on a fait des tournées équipe de France avec plusieurs sportives et Gilles Beyer, et il nous est arrivé une fois ou deux de rire du fait qu’il ait envoyé un texto un peu chaud au milieu de la nuit, ou ait frappé à la porte des filles ! Mais on rigolait, on prenait ça avec de la légèreté en se disant ‘il a du boire un coup de trop’ et on passait à autre chose… on ne s’est pas rendu compte de la gravité du problème", avoue l’ancienne sportive de haut niveau.

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