- « La Dernière vie de Simon » fait partager les expériences d’un garçon au pouvoir étrange.
- Entre conte et comédie romantique, Léo Karmann trouve un ton original.
- Ce film présenté au Festival de Gérardmer fait souffler un vent de nouveauté bienvenu sur le cinéma fantastique français.
Quelle belle surprise que La Dernière vie de Simon de
Léo Karmann présenté hors compétition au
Festival de Gérardmer ! Simon n’est pas un garçon comme les autres : cet orphelin qui rêve d’une famille a la capacité de prendre l’apparence des gens qu’il touche. « Ce qui nous intéresse, c’est de se servir d’un concept fantastique comme métaphore d’un sujet intime » explique le réalisateur à 20 Minutes.
Entre conte et comédie romantique, ce film touchant coécrit par Sabrina B. Karine surprend constamment en jouant la carte de la magie. Quand les auteurs se réclament de Steven Spielberg, Robert Zemeckis et Tim Burton, cela ne surprend pas le spectateur qui comprend bien que ces deux-là sont tombés dans la marmite du cinéma de genre quand ils étaient petits.
De bonnes influences
Entre Les Goonies de Richard Donner, E.Tde Steven Spielberg et Edward aux mains d’argent de Tim Burton, les influences du duo sont aisément identifiables sur fond d’amitiés enfantines et d’amours plus adultes. Léo Karmann a mis huit ans à monter son projet. « On me disait que ce type de films ne se fait pas en France », se souvient le réalisateur qui définit La dernière vie de Simon comme « une romance merveilleuse ». Il a bien fait de persévérer. Son film fait souffler un vent de nouveauté sur le fantastique français quand le héros fait un choix déterminant qui va changer sa vie et celles de ses proches.
Un cocktail d’émotions
De jeunes acteurs épatants, tels Benjamin Voisin et
Camille Claris qui incarnent les héros devenus adultes, sont aussi pour beaucoup dans le charme du film. Cette belle histoire tendre fait passer le public comme les protagonistes par toutes sortes de sentiments. « Je trouve dommage de payer un ticket de cinéma plein tarif pour ne ressentir qu’une seule émotion, reconnaît Léo Karmann. C’est pour ça que j’adore les films qui mélangent les genres. » On ne peut que lui donner raison devant les péripéties multiples d’un film parvenant à être à la fois excitant et tous publics !
De l’espoir pour la suite
« J’espère qu’on n’entendra bientôt plus dire que le fantastique ne fait pas partie de notre culture », confie Léo Karmann. Des œuvres de la qualité de La Dernière vie de Simon devraient sans nul doute contribuer à faire avancer les choses dans le bon sens. Il est aujourd’hui totalement inexact de prétendre que ce genre est l’apanage des seuls Américains.
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