Discrète sur le plan médiatique depuis plusieurs mois, Nolwenn Leroy vient de sortir de sa réserve. Non pour annoncer un nouvel album puisqu’elle avait déclarer vouloir faire un break, mais pour monter au créneau contre la situation du mal-logement en France. La chanteuse est notamment marraine de la Fondation Abbé Pierre depuis 15 ans.
C’est à la suite d’une rencontre avec l’Abbé Pierre que Nolwenn Leroy a décidé de s’engager contre le mal-logement. Une situation qui touche encore malheureusement 15 millions de personnes en France. Ce jeudi 30 janvier, la Fondation Abbé Pierre qui lutte contre ce fléau a publié son 25e rapport sur la question. À cette occasion, Nolwenn Leroy et Christophe Robert, respectivement marraine et délégué général de l’association, étaient les invités de RTL Matin. Interrogée par la journaliste Alba Ventura, la chanteuse n’a pas manqué de s’indigner sur la situation actuelle du mal-logement dans l’Hexagone : « C’est un problème qui est tellement vaste et qui est malheureusement plus que jamais d’actualité ».
Pour l’ancienne candidate de la Star Academy, une telle précarité est tout simplement inacceptable en France : « On est la sixième puissance économique mondiale. On se dit qu’il y a encore des gens qui sont à la rue, qui meurent dans la rue. C’est indigne de notre pays ! C’est un problème qui est difficile à aborder aussi dans les médias. Ce n’est pas une cause qui est très glamour à défendre. C’est terrible« . Si Nolwenn Leroy est si touchée par cette cause, c’est qu’elle a également failli connaître le mal-logement lorsqu’elle était plus jeune. À l’époque, sa mère venait de se séparer de son conjoint et la chanteuse a heureusement pu compter sur le soutien de sa grand-mère pour les accueillir. Sans quoi elles se seraient certainement trouvées dans une situation assez critique.
Si Nolwenn Leroy pousse un coup de gueule, elle n’en oublie pas pour autant de proposer des solutions afin d’éradiquer le problème. Maman d’un petit Marin, né en juillet 2017, la chanteuse réfléchit à certaines alternatives : » J’ai eu un bébé il y a pas longtemps. Je pensais aux mamans et aux enfants justement, comme c’est aussi une situation que j’avais vécu plus jeune. Peut-être faire une opération musicale ou pas, mais essayer de réunir des sous parce que c’est le nerf de la guerre aussi et qu’il en faut ». Le message est passé et il ne reste plus qu’à être entendu. Et appliqué.
Crédits photos : Giancarlo Gorassini/BestImage
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