Les polémiques ne freinent pas sa carrière. Roman Polanski a été récompensé à travers le monde pour son film « J’accuse » et vient d’être nommé à douze reprises aux César 2020. En l’annonçant, Florence Foresti a fait une petite boulette…
Il va falloir réviser ses fiches ! Le 28 février prochain, Florence Foresti jouera les maîtresses de cérémonie lors de la 45e édition des César, depuis la salle Pleyel de Paris. Présidée par Sandrine Kiberlain, la soirée récompensera les plus beaux succès critiques et publics de cette année relativement brillante du cinéma français. Et parmi les tâches officielles de l’humoriste, en attendant le jour J, un discours mentionnant la liste complète des nommés qui a failli déraper le mercredi 29 janvier 2020. En énonçant les prétendants au titre de « Meilleure adaptation« , elle a effectivement bafouillé un « Je suis accusé » en lieu et place de « J’accuse« , le film en lice de Roman Polanski.
Contre vents et marées, le réalisateur décrié a vu sa carrière mise à l’honneur, d’ores et déjà, au sein de ces César 2020. En tout et pour tout, son drame historique retraçant l’affaire Dreyfus – le capitaine étant incarné par Jean Dujardin – est nommé à douze reprises, dépassant de peu La Belle Époque de Nicolas Bedos et Les Misérables de Ladj Ly. Accusé de viol par un nombre grandissant de femmes très jeunes au moment des faits – dont Samantha Geimer, 13 ans à l’époque –, Roman Polanski fait donc l’unanimité auprès de l’académie des Arts et Techniques du cinéma. « Les César ne sont pas une instance qui doit avoir des positions morales« , l’a même défendu Alain Terzian, le président de l’académie des César.
Le lapsus (volontaire ?) de Florence Foresti qui annonce la nomination de Roman Polanski pour "Je suis accus". #Csars2020 #Polanski #Jaccuse pic.twitter.com/rs0vAmSe65
Difficile de dire si ce « lapsus » était volontaire de la part de Florence Foresti ou non. En attendant d’en savoir davantage, retrouvez dès à présent la liste complète des nommés.
Dans la catégorie « Meilleur film »
La Belle Époque, de Nicolas Bedos
Grâce à Dieu, de François Ozon
Hors Normes, d’Olivier Nakache, Éric Toledano
J’accuse, de Roman Polanski
Les Misérables, de Ladj Ly
Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma
Roubaix, une lumière, d’Arnaud Desplechin
Dans la catégorie « Meilleur réalisateur »
Nicolas Bedos pour La Belle Époque
François Ozon pour Grâce à Dieu
Éric Toledano et Olivier Nakache pour Hors normes
Roman Polanski pour J’accuse
Ladj Ly pour Les Misérables
Céline Sciamma pour Portrait de la jeune fille en feu
Arnaud Desplechin pour Roubaix une lumière
Dans la catégorie « Meilleure actrice »
Anaïs Demoustier dans Alice et le maire
Eva Green dans Proxima
Adèle Haenel dans Portrait de la jeune fille en feu
Noémie Merlant dans Portrait de la jeune fille en feu
Doria Tillier dans La Belle Époque
Karin Viard dans Chanson douce
Dans la catégorie « Meilleur acteur »
Daniel Auteuil dans La Belle Époque
Damien Bonnard dans Les Misérables
Vincent Cassel dans Hors normes
Jean Dujardin dans J’accuse
Reda Kateb dans Hors normes
Melvil Poupaud dans Grâce à Dieu
Roschdy Zem dans Roubaix, une lumière
Dans la catégorie « Meilleure actrice dans un second rôle »
Fanny Ardant dans La Belle Époque
Laure Calamy dans Seules les bêtes
Sara Forestier dans Roubaix, une lumière
Hélène Vincent dans Hors normes
Josiane Balasko Grâce à Dieu
Dans la catégorie « Meilleur acteur dans un second rôle »
Swann Arlaud dans Grâce à Dieu
Grégory Gadebois dans J’accuse
Louis Garrel dans J’accuse
Benjamin Lavernhe dans Mon Inconnue
Denis Menochet dans Grâce à Dieu
Dans la catégorie « Meilleur espoir féminin »
Louana Bajrami dans Portrait de la jeune fille en feu
Céleste Brunnquell dans Les Eblouis
Lina Koudry dans Papicha
Nina Meurisse dans Camille
Mama Sané dans Atlantique
Dans la catégorie « Meilleur espoir masculin »
Anthony Bajon dans Au nom de la Terre
Benjamin Lesieur dans Hors Normes
Alexis Manenti dans Les Misérables
Liam Pierron dans La Vie Scolaire
Djebril Zonga dans Les Misérables
Dans la catégorie « Meilleur scénario original »
Nicolas Bedos pour La Belle Époque
François Ozon pour Grâce à dieu
Olivier Nakache et Éric Toledano pour Hors normes
Ladj Ly, Giordano Gederlini et Alexis Manenti pour Les Misérables
Céline Sciamma pour Portrait de la jeune fille en feu
Dans la catégorie « Meilleure adaptation »
Costa Gavras pour Adults in the room
Roman Polanski pour J’accuse
Jérémy Clapin et Guillaume Laurent pour J’ai perdu mon corps
Arnaud Desplechin et Léa Mysius pour Roubaix une lumière
Dominique Moll et Gilles Marchand pour Seules les bêtes
Dans la catégorie « Meilleurs décors »
Rémi Daru, Séverin Favriau, Jean-PaulL Hurier pour La Belle Époque
Nicolas Cantin, Thomas Desjonquères, Raphaëll Mouterde, Olivier Goinard, Randy Thom pour Le Chant du loup
Lucien Balibar, Aymeric Devoldère, Cyril Holtz, Niels Barletta pour J’accuse
Arnaud Lavaleix, Jérôme Gonthier, Marco Casanova pour Les Misérables
Julien Sicart, Valérie De Loof, Daniel Sobrino pour Portrait de la jeune fille en feu
Dans la catégorie « Meilleurs costumes »
Pascaline Chavanne pour J’accuse
Emmanuelle Youchnovski pour La Belle Époque
Thierry Delettre pour Edmond
Alexandra Charles pour Jeanne
Dorothée Guiraud pour Portrait de la jeune fille en feu
Dans la catégorie « Meilleure photographie »
Laure Gardette pour Grâce à Dieu
Hervé De Luz pour J’accuse
Flora Volpelière pour Les Misérables
Anny Danché et Florent Vassault pour La Belle Epoque
Dorian Rigal-Ansou pour Hors Normes
Dans la catégorie « Meilleur montage »
Laure Gardette pour Grâce à Dieu
Hervé De Luz pour J’accuse
Flora Volpelière pour Les Misérables
Anny Danché et Florent Vassault pour La Belle Époque
Dorian Rigal-Ansou pour Hors Normes
Dans la catégorie « Meilleur son »
Stéphane Rozenbaum pour La Belle Époque
Benoît Barouh pour Le Chant du Loup
Franck Schwarz pour Edmond
Jean Rabasse pour J’accuse
Thomas Grézaud pour Portrait de la jeune fille en feu
Dans la catégorie « Meilleure musique originale »
Atlantique de Mati Diop
J’accuse de Roman Polanski
J’ai perdu mon corps de Cédric Clapin
Les Misérables de Ladj Ly
Roubaix, une lumière d’Arnaud Desplechin
Dans la catégorie « Meilleur premier film »
Atlantique de Mati Diop
Au nom de la terre d’Edouard Bergeon
Le Chant du loup d’Antony Baudry
Les Misérables de Ladj Ly
Papicha de Mounia Meddour
Dans la catégorie « Meilleur film d’animation »
La fameuse invasion des ours en Sicile de Lorenzo Mattotti
J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin
Les Hirondelles de Kaboul,de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec
Dans la catégorie « Meilleur court métrage d’animation »
Ce magnifique gâteau de Marc James Roels et Emma de Swaef
Je sors acheter des cigarettes d’Osman Cerfon
La Nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel
Make It Soul de Jean-Charles Mbotti Malolo
Dans la catégorie « Meilleur film documentaire »
68, mon Père et les Clous de Samuel Bigiaoui
La Cordillère des songes de Patricio Guzmán
Lourdes de Thierry Demaizière et Alban Teurlai
M de Yolande Zauberman
Wonder boy Olivier Rousteing, né sous X d’Anissa Bonnefont
Dans la catégorie « Meilleur film étranger »
Douleur et Gloire, de Pedro Almodovar
Le Jeune Ahmed, des frères Dardenne
Joker, de Todd Philips
Lola vers la mer, de Laurent Micheli
Once Upon a Time in Hollywood, de Quentin Tarantino
Le Traître, de Marco Bellocchio
Parasite, de Bong Joon-ho
Dans la catégorie « Meilleur court métrage »
Beautiful Loser de Maxime Roy
Pile Poil de Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller
Le Chant d’Ahmed de Foued Mansour
Chien bleu de Fanny Liatard
Netta Football Club d’Yves Piat
Dans la catégorie « César du public »
Qu’est-ce qu’on a encore fait au Bon Dieu ? de Philippe Chauveron
Nous finirons ensemble de Guillaume Canet
Hors normes d’Éric Toledano et Olivier Nakache
Au nom de la Terre d’Édouard Bergeon
Les Misérables de Ladj Ly
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