Suite à la polémique née des propos de Julie Graziani, chroniqueuse de son émission sur LCI, David Pujadas a tenu à s’exprimer en défendant la liberté d’expression, mais en appelant à la plus grande vigilance.
« Et puis si on est au Smic, il ne faut peut-être pas divorcer dans ces cas-là..». Les propos de Julie Graziani mardi 6 décembre sur LCI ont provoqué une vive polémique. La chroniqueuses de 24h Pujadas, éditorialiste du magazine L’incorrect, réagissait à une séquence où deux femmes expliquaient à Emmanuel Macron leurs difficultés à s’en sortir au quotidien. Devant les nombreuses critiques qui l’ont rapidement ciblée sur les réseaux sociaux, Julie Graziani a présenté ses excuses en reconnaissant que la formule utilisée était « provocatrice et blessante pour les intéressées« .
Aujourd’hui, c’est au tour de David Pujadas de s’exprimer sur le dérapage de sa chroniqueuse. Interrogé par Puremedias, le journaliste de LCI tempère immédiatement : « Les propos de Julie Graziani ne sont pas un dérapage. Is constituent une opinion. Une opinion contestable et qui a d’ailleurs été immédiatement contestée en plateau par l’un de ses contradicteurs la députée issue de Place Publique Aurore Lalucq ». Il rappelle alors : « La devise de l’émission est : « Chacun se fera son opinion » ».
Grand professionnel expérimenté, David Pujadas explique que dans le cadre d’une interview il serait intervenu. Mais il affirme que « ce qui est indispensable, c’est de montrer la plus grande vigilance vis-à-vis des appels, mêmes implicites, à la haine, à la violence. Cette vigilance doit, elle, être de tous les instants. Il faut être implacable ». David Pujadas fait ici allusion à l’autre polémique, déclenchée sur le plateau de Pascal Praud sur CNews cette fois, suite aux propos de Zineb El Rhazoui qui affirmait que la police devait tirer à balles réelles lors d’émeutes.
Pour revenir au sujet qui le concerne directement, David Pujadas déclare : « Les propos de Julie Gaziani ne peuvent pas tomber sous le coup de la loi. Ils ne sont ni des appels à la violence ni à la haine. Ce n’est pas un rejet de l’autre pour ce qu’il est, sa couleur de peau, sa religion etc… » S’il s’interdit de donner son sentiment personnel sur l’opinion de sa chroniqueuse, David Pujadas estime que ses propos «ne sont que l’expression d’une opinion, aussi contestable, grotesque, réac’, rétrograde, ridicule ou condescendante soit elle » et n’envisage pas de s’excuser.
Crédits photos : bestimage
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