Chanel, Dior, Valentino… Revue en images des looks les plus spectaculaires de cette Fashion Week haute couture printemps-été 2020.
Démonstration de savoir-faire et de créativité, la Fashion Week haute couture printemps-été 2020 donnait à voir le plus spectaculaire de la mode. Des silhouettes ayant nécessité des centaines d'heures de création, les plus belles matières et broderies mais aussi un soin tout particulier au détail, jamais laissé au hasard.
Valentino
Look numéro 72 : silhouette « RitaM., Salma, Stefano G.Rocco » composée d’une cape de faille rose chèvrefeuille, d’une robe bustier de satin cuir vert d’eau, orange sanguine et coton double rose blush. 1100 heures de création dans les ateliers Valentino ont été nécessaires pour la réalisation de cette tenue.
© Courtesy of Valentino
Chanel
Look numéro 51 : robe à volants en organza de soie noir brodé. Une tenue composé d’un haut transparent brodé d’un motif « herbier » réalisé avec plus de 10 000 paillettes et d’une jupe volantée ornée de 90 000 paillettes et fleurs séchées stabilisées dans des couches d’organza de soie. Des broderies réalisées par l’atelier Montex. 1720 heures de travail ont été nécessaires à la réalisation de cette robe.
© Courtesy of Chanel
Givenchy
Look numéro 17 : robe Iris asymétrique en organza de soie plissé, entièrement peint à la main en un dégradé indigo, bleu lavande et jaune impérial. Boucle d’oreille pompon en métal argenté et strass avec franges violettes en dégradé. Escarpins à talons aiguilles transparents recouverts de bas en micro-tulle nude. Une création ayant nécessité plus de 1200 heures de travail d’atelier pour la préparation des panneaux plissés de modélisme de coupe et de montage (68 panneaux peints à la main en dégradés de couleurs).
© Courtesy of Givenchy
Dior
Look numéro 48 : une robe composée de tulle ornée de motifs en dentelle appliquée, c’est-à-dire posée sur le tulle, cousue main tout autour du motif puis détourée afin que celui-ci apparaisse. Mais aussi en dentelle incrustée, servant de couture invisible pour relier le corsage, la jupe, la cape et le dos. Une création tout en broderies qui a nécessité 1500 heures de réalisation, 140 mètres de 7 dentelles différentes teintes en trois coloris uniques et le travail de 7 personnes.
© Courtesy of Dior
Giambattista Valli
Look numéro 31 : robe de bal drapée et multi-volantée en tulle « cédrat ». Une silhouette dont tous les volants ont été picotés un par un, ayant nécessité 360 heures de travail et plus de 400 mètres de tulle.
© Courtesy of Giambattista Valli
Armani Privé
Look numéro 56 : robe en rubans de crinoline incrustée de broderies réalisées en faille de soie et cristaux cousus main. Plusieurs dizaines de mètres ont été utilisés pour réalisés cette création, pendant 600 heures.
© Courtesy of Armani Privé
Iris van Herpen
Look numéro 19 : robe Morphogenesis dessinée d’après les représentations de turbulences géostrophiques avec des modèles de vortex torsadés en 3D créés en rhino pour la structure en accordéon du vêtement. La forme abstraite se compose de plus de 1000 couches individuelles de fines mailles, chacune ayant sa propre forme, numérotée, espacée de 3 mm et méticuleusement placée à la main. Chaque aileron a été découpé à la main, connecté individuellement et agrémenté de 36 000 minuscules chevrons transparents découpés au laser. Chaque couche a ensuite été embellie à la main avec une grille de minuscules chevrons transparents, créant des formes infiniment flexibles qui peuvent se dilater et se contracter autour du corps, comme une mer sensorielle de flux et de reflux. Le développement de cette tenue a nécessité 90 jours durant lesquels Iris van Herpen a travaillé en étroite collaboration avec l'architecte Philip Beesley. La construction du vêtement a quant à elle durée 100 jours et le travail de 4 personnes.
© Courtesy of Iris van Herpen
Ronald van der Kemp
Look numéro 20 : Mini robe fleurs réalisée avec des morceaux de tissu brocart et des restes des saisons précédentes. Chaque morceau de tissu a été coupé en forme de feuilles, puis doublé de soie et de rembourragepuis cousu individuellement dans un appliqué de fleurs – chaque fleur a été rebrodée avec du fil de lurex et des cordons. Plus de 120 fleurs composent cette robe, chacune ayant demandé 5 heures de travail. La base de la robe a été tissée à la main avec des restes de soie et des chaînes en métal. Puis chaque fleur a été individuellement cousue sur la base de la robe. Une tenue ayant nécessité le travail de 5 artisans différents pendant 700 heures.
© Courtesy of Ronald van der Kemp
Viktor & Rolf
Look numéro 19 : Robe en dentelle, taffeta et organza de soie ayant nécessitée le travail de 4 personnes durant 210 heures.
© Courtesy of Viktor & Rolf
Schiaparelli
Look numéro 24 : tailleur veste double boutonnage brodé de tubes effet léopard des neiges. 300 000 tubes (15kg pour la veste et 8kg pour le pantalon) ont été nécessaires pour ce look qui a nécessité 1000h de broderie et 250h de création.
© Courtesy of Schiaparelli
Alexandre Vauthier
Look numéro 28 : mini-robe en galon de plumes (250 mètres) ayant demandé 1550 heures de travail.
© Courtesy of Alexandre Vauthier
Elie Saab
Look numéro 1 : Silhouette composée d’une robe courte en tulle entièrement brodé de fil de soie couleur perle et de sequins dorés et d’une traine de plusieurs mètres. Une création qui aura nécessité 3 mois de travail, 12 mètres de tulle brodé (dont 6 mètres uniquement pour le jupon) et le travail de six brodeuses et trois petites-mains.
© Courtesy of Elie Saab
Azzaro
Look numéro 47 : la silhouette finale du défilé Azzaro Couture est dans le pur esprit de l’inspiration rétro-futuriste de la collection, où structure et mouvement viennent dessiner des jeux d’ombre et de lumière, d’opacité et de transparence, de matité et de brillance. Nécessitant 65 heures de travail, cette robe est entièrement réalisée à la main. Afin de garder une impression de simplicité et de valoriser sa fluidité, l’atelier a pris soin de rendre les coutures invisibles, aussi les raccords du bustier et des pans de la jupe ont nécessité une technicité complexe. Celle-ci réside dans le fait que l’intégration du plissé sur le bustier s’est fait en plat sur plat. Les pans or et argent de la jupe, couleurs phares de la collection, ont ensuite été ajoutés de façon détachée pour amplifier le mouvement et rehausser la lumière des deux teintes avant d’être plissés en arrondi.
© Courtesy of Azzaro
Zuhair Murad
Look numéro 1 : jupe fourreau et crop top col « wesekh » à manches longues, couleur soleil, les deux incrustés de pierreries multicolores à de motifs égyptiens réalisés à la main. Une tenue ayant nécessité le travail de 10 personnes pendant 124 heures.
© Courtesy of Zuhair Murad
August Getty Atelier
Look numéro 3 : le gardien de la foret, une tenue réalisée à partir de pétales de métal fabriquées main et cousues sur un tissu cloqué doré tissé à la main en Italie. Une création ayant nécessité 4 semaines de broderies, suivies de trois semaines de couture et d’assemblage par 6 personnes dans les ateliers à Paris.
© Gio Staiano for NOWFASHION
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