Dans son livre Frais de palais, l’élu socialiste René Dosière fait des révélations croustillantes sur les dépenses des chefs de l’Etat. On apprend ainsi que François Mitterrand pouvait avoir des caprices très onéreux…
Le Parisien le surnomme « l’homme qui a mis fin au secret dépense de l’Elysée ». Ancien élu socialiste, René Dosière a combattu toute sa vie pour instaurer la transparence du budget du palais présidentiel. Dans son livre Frais de palais, à paraître le 6 novembre prochain, il révèle ainsi des chiffres très intéressants sur la vie au Château. On apprend notamment que 794 personnes y seraient employées, qu’une centaine de voitures y seraient affectées, mais aussi que pas moins de 2 405 petits déjeuners auraient été servis en 2018. Le tout pour un budget annuel de 110 millions d’euros. « Ce n’est pas une dépense considérable », nuance toutefois l’homme politique, qui souligne que cela équivaut au budget d’une ville de 80 000 habitants. Mais outre les chiffres, l’élu de 78 ans livre également des informations très croustillantes sur les hommes qui ont résidé à l’Elysée.
Un pêché mignon très onéreux
A en croire René Dosière, François Hollande serait le président « le plus économe » de la Vème République, alors que Nicolas Sarkozy figurait parmi les plus dépensiers. Le mari de Carla Bruni avait en effet une obsession pour les sondages, qui le poussait à dépenser jusqu’à 40 000 euros par semaine pour récolter l’opinion publique. Il n’est d’ailleurs pas le seul à s’être montré très dépensier, puisque François Mitterrand, lui aussi, aurait déboursé presque sans compter. Il faut dire que le président décédé à 84 ans avait des caprices très onéreux !
Loin de compter ses sous lorsqu’il était locataire du palais présidentiel, le père de Mazarine Pingeot n’hésitait pas à se faire plaisir. Quitte à dépenser des millions d’euros pour… assouvir sa gourmandise. Comme le rapporte René Dosière, le prédécesseur de Jacques Chirac ne lésinait pas sur les moyens pour éveiller ses sens gustatifs. « Mitterrand pouvait ainsi affréter un avion pour qu’on aille lui chercher des produits gastronomiques régionaux. Une autre époque », peut-on lire dans Frais de palais, dont Le Parisien dévoile les bonnes feuilles. Pour le défunt mari de Danielle, quand on aime, on ne compte pas !
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