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De nombreuses femmes, comme Muriel Robin, Charlotte Gainsbourg ou Marlène Schiappa, ont signé une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche du 3 novembre et intitulée « Sorcières de tous les pays, unissons-nous ! » pour réhabiliter la figure de la sorcière.
Sorcière. Quand on prononce ce mot, on se représente tout de suite l’image de la vieille femme au nez crochu, au chapeau pointu, chevauchant un balai et semant la terreur autour d’elle. Figure féminine pourchassée et assassinée depuis la nuit des temps, sensée être responsable de tous les maux, la sorcière revêt, de nos jours, une image différente. Et si finalement, il s’agissait de la première féministe de tous les temps ? Dans une tribune intitulée « Sorcières de tous les pays, unissons-nous ! » et publiée par Le Journal du Dimanche du 3 novembre, près de 200 femmes ont signé l’appel lancé par Coralie Miller, autrice et metteuse en scène, et par Sandrine Rousseau, chercheuse et présidente de l’association Parler pour réhabiliter la figure de la sorcière, qui somme toute était une femme qui n’avait qu’un seul but : « une des luttes les plus longues de l’humanité : celle pour l’égalité et le droit des femmes. » Les signataires comme Muriel Robin, Charlotte Gainsbourg, Andréa Bescond, Fanny Cottençon, Eve Ensler, ou encore Marlène Schiappa, se déclarent « soeurs de toutes celles qui aujourd’hui encore, parce qu’elles sont femmes, risquent la violence et la mort. »
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Un parallèle entre le monde d’hier et le monde d’aujourd’hui où finalement, quelque part, rien n’a changé. Comme le souligne la tribune, « ces violentes campagnes [les chasses aux sorcières aux 16e, 17e et 18e siècles, ndlr], menées par la justice des hommes, répondaient à des critères strictement misogynes, alors que 80% des condamnés et 85% des accusés étaient des femmes. Cela porte un nom, aujourd’hui sur toutes les lèvres : féminicides. » Un combat contre les violences conjugales, pour l’égalité et le droit des femmes et pour la survie de la Terre qui ont conduit près de 200 signataires, de tout âge et de tous horizons, d’Europe mais également du monde, à agir en « filles spirituelles des sorcières, libres et savantes. » Un appel qui, pour celles (et ceux) qui le souhaitent, est doublé d’une pétition sur Change.org, pour « que vivent et prospèrent les sorcières ! » L’image du féminisme.
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