Art, escarpins et semelles rouges : Christian Louboutin se dévoile dans une exposition événement à Paris

L’univers de l’homme aux semelles rouges se dévoile à partir du 26 février au Palais de la Porte Dorée, à Paris. À découvrir, des pièces inédites, mais aussi les sources d’inspiration du créateur des célèbres escarpins.

On ne présente plus Christian Louboutin, master ès talons et plus particulièrement de l’escarpin à semelle rouge. Le signe coloré et emblème de sa marque a chaussé toutes les stars de la planète. À partir du 26 février et jusqu’au 26 juillet, une exposition, intitulée «L’Exhibitionniste», sera consacrée aux créations et à l’univers du designer au Palais de la Porte Dorée. Une occasion pour lui de «rendre hommage à ce Palais qui a vu naître [sa] vocation et qui n’a cessé de [l]’inspirer dès lors». En effet, il aurait notamment imaginé sa chaussure maquereau dans les salles du célèbre aquarium parisien.

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Une exposition complète

Une large sélection de souliers – de sa ligne Nude à l’iconique modèle Pigalle – et des pièces jamais exposées seront présentées au public. Des collaborations, notamment celle avec David Lynch, montreront l’intérêt de Christian Louboutin pour l’art. Une passion qui inspire l’homme de 57 ans depuis ses débuts. Sa vision trouve son origine de ses références au monde de la pop culture, du spectacle, de la danse, de la littérature et du cinéma.

En vidéo, rencontre avec Christian Louboutin

Pour mieux comprendre la galaxie Louboutin, l’exposition dévoilera également des œuvres de sa collection personnelle, mais aussi des prêts de collections publiques. Une présentation complète du personnage, de sa carrière et de ses inspirations qui prendra place dans un lieu… où les talons étaient prohibés ! En 2015, le créateur nous confiait d’ailleurs quel était le premier soulier qui l’avait marqué : «Celui figurant sur un dessin des années 1950, barré d’un rouge d’interdiction, posé à l’entrée d’un musée (le Palais de la Porte Dorée justement, NDLR) quand j’avais 10-11 ans. Il m’a intrigué et, finalement, m’a complètement inspiré. J’ai tout gardé : le profil, la hauteur et la cambrure». La boucle est bouclée !

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