"J'ai peur de tout" : Catherine Laborde, malade, se confie pour la première fois depuis longtemps

Atteinte de la maladie de Lewy, qui lui cause notamment des troubles de la mémoire, Catherine Laborde s’est confiée cette semaine à Paris Match. Pour la première fois depuis plusieurs mois, l’ancienne présentatrice météo de TF1 a donné des nouvelles de son état de santé.

Depuis l’annonce de sa maladie en octobre 2018, Catherine Laborde se fait discrète dans les médias. Ces derniers temps, c’est sa sœur Françoise qui avait donné ci-et-là des nouvelles de celle qui a présenté pendant 28 ans la météo deTF1. Mais cette semaine, la Bordelaise de 68 ans, qui souffre de la maladie à corps de Lewy, une maladie générative du cerveau qui lui cause – notamment – d’importants troubles de la mémoire, a accordé une interview à Paris Match, dans le cadre d’un hors-série consacré aux secrets de la mémoire.

« Je vais bien. C’est un peu la réponse de l’Anglais qui assure qu’il fait beau même quand il pleut à verse [elle sourit]. Reste que ce n’est pas seulement une réponse à l’anglaise. J’ai passé des moments terribles, mais depuis un mois et demi, ça va beaucoup mieux » confie-t-elle. Catherine Laborde se montre même optimiste concernant sa maladie, assurant que les symptômes ne sont pas encore critiques. « Il y a des phases douloureuses, des phases de stabilisation, ce n’est pas linéaire » confie Thomas Stern, son mari, très présent à ses côtés.

« Je trébuche au mois une fois par jour »

Catherine Laborde s’épanche alors sur « la fatigue, les gestes pas coordonnés, les chutes » qui sont désormais son quotidien. « Je trébuche au moins une fois par jour. Mais ce n’est pas seulement le corps qui se défait petit à petit. J’ai aussi l’impression d’être beaucoup plus émotive qu’avant » reconnaît l’ancienne présentatrice météo. Mais, de peur d’être soudainement prise de vertiges ou de perte de mémoire, Catherine Laborde se renferme peu à peu. « Cette maladie m’enferme terriblement dans la solitude » nous confiait-elle en mai dernier. « Ça m’est difficile de sortir dans la rue, j’ai peur de tout. Il y a tellement de choses que je m’interdis de faire, d’abord par crainte de ne pas y arriver » déplore aujourd’hui celle qui, avec courage et dignité, continue de se battre pour vivre aussi bien que possible.

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