VIDEO C’est que de la télé : une chroniqueuse victime de cyberharcèlement

Dans sa revue de l’actualité, C’est que de la télé est revenu sur un sujet sensible mais tellement actuel : le cyberharcèlement. En plateau, une chroniqueuse a partagé son expérience.

C’est que de la télé est de retour en 2020. Accompagnée par son équipe de chroniqueurs, Valérie Bénaïm revient sur de nombreux sujets d’actualité. Ce mardi 7 janvier, un sujet assez récurrent est revenu : le cyberharcèlement. Et cette fois en particulier, les personnes en plateau ont une expérience du cyberharcèlement. C’est le cas d’Emilie Lopez, 72 000 abonnés sur Twitter, redactrice en chef et chroniqueuse de l’émission.

« Juste un demeuré »

A presque 36 ans, Emilie Lopez a déjà dû porter plainte à deux reprises en tant que victime d’harcèlement sur les réseaux sociaux. Devant Valérie Bénaïm, elle raconte l’une des histoires. « Une personne m’a insultée sur Facebook, m’a conseillée d’aller me suicider. J’ai porté plainte mais Facebook a refusé de donner son identité à la police ». Elle, autant que la présentatrice, ont pointé du doigt le comportement des entreprises, qui rechignent souvent à donner l’identité des auteurs d’harcèlement aux forces de police. Mais ils sont également revenus sur l’impact que peuvent avoir ces insultes. « L’individu derrière son écran c’est juste un demeuré qui doit prendre conscience de ce qu’il fait. On pense que parce qu’on est des gens de la télé, on est armés. Mais moi je suis souvent dans mon canapé à pleurer devant les insultes homophobes ou les menaces de mort ». Un témoignage fort qui rappelle que tout est encore à faire sur le cyberharcèlement. En avril dernier,Bilal Hassani avait rencontré Marlène Schiappa pour évoquer, justement, ce sujet. Mais les victimes de cyberharcèlement ne sont pas seulement les personnalités. C’est parfois une célébrité qui peut le provoquer. Un fléau.

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