Cédric Chouviat, le demi-frère de l’ex-international tricolore, est décédé dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 janvier à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris. L’homme de 42 ans avait été victime un peu plus tôt d’un arrêt cardiaque lors d’un contrôle de police dans la capitale.
C’est un véritable drame pour Marvin Martin et sa famille. Le footballeur de 31 ans, joueur de Chambly (Ligue 2) et ex-international français, a perdu son demi-frère, Cédric Chouviat, décédé d’un arrêt cardiaque dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 janvier à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris. Ce livreur de 42 ans, ancien agent de joueurs de foot et père de cinq enfants, a perdu la vie à la suite d’un contrôle de police qui aurait mal tourné.
Selon Le Parisien, l’intervention se déroule vendredi 3 janvier. Cédric Chouviat est arrêté par une patrouille alors qu’il circule sur son scooter avec un téléphone à la main, au niveau du quai Branly à Paris. Mais les choses dégénèrent rapidement… Le ton monte, les insultes pleuvent et le demi-frère de Marvin Martin cherche à filmer la scène. Un agent repousse alors le quadragénaire, qui finit par être menotté, toujours d’après nos confrères.
Mais, quelques instants après lui avoir passé les menottes aux poignets, les fonctionnaires s’aperçoivent que le visage de l’homme vire au bleu. Il est en plein malaise cardiaque. Les policiers commencent alors un massage cardiaque en attendant l’arrivée des secours. Entre la vie et la mort, Cédric Chouviat est conduit à l’hôpital Georges-Pompidou. Le lendemain, aux alentours de 3h30 du matin, il finit malheureusement par succomber.
Un appel à témoins lancé, l’IGPN saisie
Si Cédric Chouviat souffrait d’hypertension artérielle, il n’avait pourtant aucun antécédent cardiaque. Pour comprendre les circonstances du drame, sa famille a mandaté l’avocat Me Arié Alimi. « Je compte, avant de déposer plainte pour d’éventuelles violences policières, lancer un appel à témoin sur les réseaux sociaux, afin de réunir tous les éléments », a-t-il annoncé au Parisien.
Le conseil de la famille émet également « une hypothèse » quant à l’implication des agents de police dans le drame. « Pendant ce contrôle, le cerveau de Cédric n’a plus été suffisamment oxygéné pendant plusieurs minutes et il y a plusieurs raisons possibles. Il a peut-être fait l’objet d’un geste technique, comme on dit dans le jargon policier, une clé d’étranglement, un plaquage ventrale ou d’autres gestes qui mènent souvent à l’asphyxie », a-t-il déclaré sur les antennes de France info.
Comme toujours lorsque les forces de l’ordre sont mises en causes, l’IGPN (la « police des polices ») a été saisie de l’enquête et doit faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cette affaire. Pour les proches de Cédric Chouviat, cela est bien insuffisant. « Qu’est ce que je vais dire à son dernier enfant de deux ans, qui me demande son papa ?, se demande Anaïs, la soeur de la victime, en sanglots, auprès du Parisien. C’est une horreur, et nous voulons tous savoir la vérité« .
Source: Lire L’Article Complet