"Laisser du temps au temps", c’était le seul remède qu’on connaissait pour guérir d’une rupture amoureuse. La science a désormais trouvé une solution plus efficace (et plus rapide) pour surmonter cette épreuve.
La souffrance est ultime. Ça vous prend aux tripes, ça vous tord le ventre, ça vous empêche même de dormir. Le chagrin d’amour est une épreuve très difficile à surmonter. Et si ce dernier peut vous mettre à terre pendant un petit moment, la science a trouvé la solution pour adoucir votre convalescence amoureuse.
Une étude publiée en 2017, menée à l’université du Colorado, a démontré que la douleur liée à une rupture pouvait être diminuée grâce à l’utilisation d’un placebo (qui est donc un faux médicament administré à un patient). Quarante personnes, récemment victimes d’un chagrin d’amour, se sont portées volontaires pour la réalisation de l’enquête. Les scientifiques ont d’abord cherché à savoir comment le cerveau réagissait face à une rupture. Pour ce faire, ils ont demandé aux participants d’amener une photo de l’ex être aimé. Après avoir contemplé le cliché en question (tout en se remémorant les motifs de la séparation), ils ont dû passé une IRM cérébrale. A la suite de cette expérience, les chercheurs en ont mené une deuxième : ils ont provoqué une douleur physique à l’avant bras des cœurs brisés, et rebelote avec l’IRM.
Résultat : les zones du cerveau activées par la douleur physique et émotionnelle sont similaires. Une conclusion commentée par l’auteur principal de l’étude, Tor Wager : « Sachez que votre souffrance est réelle sur le plan neuro-chimique ». Mais ce n’est pas tout ce que révèle cette étude. Les scientifiques ont administré un placebo à une partie des participants (un spray nasal censé guérir la douleur émotionnelle). Les autres volontaires ont aussi reçu un jet de spray nasal, mais en étant conscients qu’il ne s’agissait que d’un sérum physiologique. Si aucun changement n’a été constaté chez ceux qui savaient avoir respiré de l’eau de mer, les autres (pensant avoir reniflé un véritable médicament) se sont sentis bien mieux qu’avant.
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