Les Avengers, les X-Men, la Justice League… Qui parmi tous ces super-héros se détache vraiment du lot ?
Pour conclure cette décennie, quoi de plus normal que de se pencher sur les films de super-héros qui l’ont le plus marquée ? Après tout, en une dizaine d’années, Marvel Studios a sorti 21 films, la Warner Bros. en a produit 8, la Fox pareil et Sony s’est payé 2 reboots des aventures de Spidey. Et cela, sans compter les outsiders comme les deux Kick-Ass ou encore le reboot raté des Quatre Fantastiques. Un rythme qui va encore s’accélérer durant la prochaine décennie, riche en sequels et en nouveautés héroïques… Des films qui seront forcément influencés par ceux des années précédentes -autrement dit, ceux de cet article !
Wolverine a pris un sacré coup de vieux lorsqu’on le retrouve à l’affiche du troisième volet de sa franchise solo en 2017. Adapté des comics books Old Man Logan, ce spin-off nous montre le célèbre mutant à l’état d’épave, usé par les épreuves de la vie, lassé et plus renfermé sur lui-même que jamais. Le X-Men aux griffes en adamantium, exilé avec Charles Xavier au Mexique, attend la mort en se noyant dans l’alcool… Jusqu’à ce qu’il s’embarque pour un ultime road trip en direction d’un Eden fictif en compagnie du vieux professeur et d’une petite fille poursuivie par des scientifiques ! Véritable chant du cygne pour Hugh Jackman, qui aura incarné Wolverine à l’écran pendant presque deux décennies, Logan est une claque comme on en reçoit peu. Sombre, triste et violent, le film nous laisse avec la gorge serrée et un sentiment d’injustice. Quel autre super-héros peut se targuer d’avoir quitté la scène avec un adieu aussi sobre, intimiste et émouvant ?
On ne peut pas dire que sur la question de la parité hommes-femmes, DC soit précurseur… Alors lorsque les studios annoncent la sortie d’un film solo sur Wonder Woman réalisé par UNE cinéaste (Patty Jenkins), avec la talentueuse Gal Gadot dans le rôle principal, le résultat est forcément attendu au tournant par les fans. Ça tombe bien, car le succès est au rendez-vous ! Les spectateurs se déplacent en masse pour assister aux premières aventures modernes de l’Amazone, et le charme de son interprète fait le reste. Le public ressort conquis et admiratif des exploits de la super-héroïne, et la Warner Bros. récolte plus d’un milliard de dollars. De quoi paver la voie pour Marvel Studios, qui s’engouffre dans la brèche girl power avec Captain Marvel. La suite, tu la connais déjà…
Si le premier blockbuster 100% justicière badass nous vient du DCEU avec Wonder Woman, le premier blockbuster super-héroïque à la distribution majoritairement afro-américaine est issu du catalogue Marvel. Comme chez leur concurrent, ce risque pour plus de diversité s’avère payant, puisque Black Panther est un véritable carton au box-office ! Aux commandes, on retrouve un cinéaste, Ryan Coogler, capable d’offrir des rôles conséquents aux femmes (« Elles sont plus importantes que les hommes, surtout dans le royaume du Wakanda » a-t-il déclaré au Festival de Cannes) comme aux hommes (Killmonger est l’un de nos méchants préférés du MCU). Sans lui, pas sûr que le premier super-héros asiatique, Shang-Chi, serait en bonne voie pour débarquer dans les salles obscures en février 2021 !
On l’oublie un peu vite, mais sans le Kick-Ass de Matthew Vaughn, pas sûr que Deadpool, X-Men Days of Future Past ou Thor Ragnarok auraient vu le jour ! Sorti en 2010, ce film tiré de comics books donne un coup de pied dans les clichés poussiéreux du genre : entre combats sanglants et méchants complètement allumés du cerveau, cette histoire de losers ne laisse pas indifférent. Dave Lizewski est un jeune homme qui s’imagine pouvoir devenir un super-héros et combattre le crime avec un costume vert fait maison, et à qui la situation échappe après sa rencontre avec un duo de pros, Hit-Girl et Bid Daddy. Le résultat ? Une oeuvre survoltée, érigée à la gloire de personnages pathétiques et flamboyants, qui prouve qu’on peut faire un film de super-héros sans se prendre au sérieux, en étant fun et émouvant à la fois.
Cette année, Avatar a été détrôné par Avengers: Endgame à la place convoitée de numéro 1 du box-office mondial de tous les temps ! Grâce à une poignée de millions de dollars, la conclusion épique de la Saga de l’Infini des studios Marvel a surpassé l’oeuvre de James Cameron sur la première marche du podium. Non seulement le 23ème film du MCU est le plus lucratif de l’histoire du Septième Art, mais c’est aussi le symbole de l’éclatante santé des super-héros à Hollywood. Ce genre, autrefois considéré comme mineur, tient sa revanche : après avoir progressivement envahi les salles obscures, le voilà devenu synonyme de communion pour les fans tout autour du monde. Avengers, rassemblement !
On a hésité entre inclure dans cette liste Thor Ragnarok et Captain America Civil War, avant de finalement opter pour le second. Si la troisième aventure du dieu blond a prouvé que même une franchise moribonde peut se réinventer en un éclair (c’est le cas de le dire), le dernier film solo de Steve Rogers est un cross-over XXL à l’intrigue ambigüe. Et pour cause : cette fois-ci, les méchants sont nuls autres que les justiciers du MCU ! À la suite des événements dramatiques survenus dans L’Ère d’Ultron, les super-héros sont forcés de choisir entre le camp « légal » mené par Tony Stark et le camp « illégal » leadé par Cap’. C’est parti pour un affrontement sans merci entre nos deux équipes : de quoi flouter un peu plus la frontière entre le Mal et le Bien tout en popularisant la formule cross-over auprès du public !
Tu as flippé qu’on ait délaissé Deadpool, n’est-ce pas ? Pas de panique, Wade Wilson ne s’oublie pas aussi facilement ! Tu te doutais bien qu’on ne pouvait pas omettre de mentionner le perso qui a ENFIN permis à Ryan Reynolds de trouver chaussure à son pied, dans ce monde si cruel des super-héros. Avec ce film réalisé à 100 à l’heure par Tim Miller, la star s’en donne justement à coeur joie, enchainant les références méta et les bons mots entre deux jets de sang. Ne cherche pas, aucun film à ce jour ne planque autant d’easter eggs et de références à destination des fans que Deadpool. Sans lui, les studios n’auraient pas pris conscience qu’une grande partie du public a une forte appétence pour les films interdits aux plus jeunes !
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