La fille aînée du roi Philippe et de la reine Mathilde a célébré son dix-huitième anniversaire au palais royal de Bruxelles, le vendredi 25 octobre. Portrait express de la duchesse de Brabant, héritière du trône de Belgique.
Son couronnement marquera le début d’une nouvelle ère. Élisabeth de Belgique, qui a célébré ses 18 ans le vendredi 25 octobre, deviendra ainsi la première souveraine régnante de l’histoire du pays. La nation n’avait, jusqu’alors, connu que des reines consorts – comprenez, des épouses de rois. Devenue duchesse de Brabant le 21 juillet 2013, lorsque son grand-père abdique au profit de son père, celle que ses proches surnomment «Lisa» est désormais première dans l’ordre de succession au trône belge. Elle bénéficie en effet de l’abolition de la loi salique – un code établi au Moyen-Âge – survenue en 1991.
Premiers pas de princesse
La princesse Élisabeth naît le 25 octobre 2001 à Anderlecht, en Belgique. (Bruxelles, le 19 décembre 2002.)
Elle grandit au château de Laeken, entourée de ses frères Gabriel et Emmanuel, et de sa sœur Éléonore. (Bruxelles, le 21 juillet 2006.)
La princesse Élisabeth tient entre ses bras sa sœur Éléonore, entre ses deux frères Gabriel et Emmanuel. (Anderlecht, le 18 avril 2008.)
La petite fille effectue sa scolarité au sein de l’établissement Saint-Jean Berchmans, une école du quartier de Marolles à Bruxelles. (Le 1er septembre 2011.)
Née le 25 octobre 2001 à l’hôpital Érasme d’Anderlecht, Élisabeth est la fille aînée du roi Philippe de Belgique, 59 ans, et de la reine Mathilde, 46 ans. Le 9 décembre de la même année, elle est baptisée au sein de la chapelle du château de Ciergnon. Élevée au château de Laeken avec ses trois frères et sœurs, les princes Gabriel (16 ans) et Emmanuel (14 ans), et la princesse Éléonore (11 ans), la petite fille grandit à l’abri des regards indiscrets.
En 2003, elle assiste néanmoins au mariage de son oncle, le prince Laurent de Belgique, avec sa compagne Claire Coombs. Sa première apparition officielle a lieu trois ans plus tard, à l’âge de 5 ans, lors de la fête nationale de Belgique. En 2007, Élisabeth esquisse ses premiers pas de princesse lors de deux événements publics : le concours musical international Reine Élisabeth de Belgique, puis la présentation de la maquette de la station polaire Princesse-Élisabeth, une base scientifique implantée en Antarctique.
En 2011, à l’âge de 10 ans, la duchesse s’acquitte de sa première obligation personnelle. Elle inaugure alors une aile de l’hôpital universitaire de Gand. Un an plus tard, elle prononce son premier discours à Ploegsteert, au nord-ouest de la Belgique, dans la province de Hainaut, lors des commémorations de la Grande Guerre. Et donne au monde entier un aperçu de ses brillantes capacités. Son allocution sera ainsi prononcée dans les trois langues officielles de la Belgique : le flamand, le français et l’allemand, qu’elle maîtrise parfaitement.
En vidéo, la première intervention en publique de la princesse Leonor d’Espagne
Sur les traces du roi Philippe
La jeune fille effectue une scolarité exemplaire au sein de l’établissement Saint-Jan Berchmans, une école du quartier de Marolles à Bruxelles, jusqu’en 2017. Dès lors, la princesse héritière, âgée de 16 ans, s’envole pour l’Angleterre. Direction l’université United World College of Atlantic, près de Cardiff, où la jeune fille vit une adolescence (presque) normale. Passionnée de piano, Élisabeth s’engage en parallèle contre le décrochage scolaire et en faveur de l’aide aux personnes âgées et handicapées. Sa dernière année de formation est, par ailleurs, consacrée à «la paix par l’éducation» et au «service à la communauté». Comme toute adolescente de son âge, Élisabeth de Belgique prépare son bac, qu’elle passera au printemps 2020.
Mais l’existence de la jeune fille prend un nouveau tournant à l’approche de son 18e anniversaire. Son père, Philippe de Belgique, souhaite en effet lui accorder une place plus importante sur le devant de la scène (médiatique). Le 4 mai 2019, Élisabeth de Belgique est ainsi présente aux funérailles du grand-duc Jean de Luxembourg. Le 26 avril, elle participe à un entraînement des pompiers à Bruxelles, au côté du souverain. Quelques semaines plus tard, elle accompagne sa mère, la reine Mathilde, lors de son voyage au Kenya pour l’Unicef. La reine consort, quant à elle, préfère tempérer : «Tout vient en son temps, je souhaite en ce moment qu’elle profite pleinement de sa vie d’étudiante», déclarait-elle lors du voyage.
Des festivités symboliques
Le vendredi 25 octobre, c’est le branle-bas de combat au palais royal de Bruxelles. Les 18 ans d’Élisabeth sont célébrés au sein de la salle du trône, et retransmis en direct à la télévision belge. La jeune fille, elle, resplendit dans son élégant manteau blanc ceinturé à la taille. Sont présents certains de ses camarades de classe, de ses professeurs et même de ses nourrices, ainsi que 80 jeunes du même âge et des membres de la royauté belge.
Émue aux larmes, la reine Mathilde félicite sa fille aînée, tout juste décorée du Grand Cordon de l’Ordre de Léopold, la plus prestigieuse récompense décernée par la Belgique. Élisabeth de Belgique, elle, ne cille pas : «Le pays peut compter sur mon engagement», promet-elle. Avant d’entrer, définitivement, dans le sillage de son père.
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