Ajoutez cet article à vos favoris en cliquant sur ce bouton !
Dans son édition du vendredi 27 décembre 2019, Le Parisien révèle que les relations entre Emmanuel Macron et Gérard Larcher sont désormais au point mort. La faute à Alexandre Benalla et à l’Affaire éponyme, selon nos confrères.
« Tout, tout, tout est fini entre nous », chantait Lara Fabian. Un tube qui pourrait coller à merveille aux relations qu’entretiennent (ou plutôt, que n’entretiennent plus) Emmanuel Macron et Gérard Larcher depuis plus d’un an. Dans son édition du vendredi 27 décembre 2019, Le Parisien révèle en effet que les relations entre Emmanuel Macron et Gérard Larcher en sont maintenant au point mort. La cause de cette brouille ? Alexandre Benalla. Ou, plus précisément, l’Affaire qui a suivi les révélations du Monde en juillet 2018. « Le chef de l’Etat et le Président LR du Sénat ne se voient pas et ne se parlent plus depuis plus d’un an », rapporte Le Parisien. « L’affaire Benalla, sur laquelle le Palais du Luxembourg a enquêté, a laissé des traces […] Il est vrai que le Sénat, contrôlé par la droite, soutenue dans cette affaire par les socialistes, a tapé fort. Après plusieurs mois de travaux, la commission des Lois transformée pour l’occasion en commission d’enquête a fini, en mars dernier, par saisir le parquet pour faux témoignages de trois des plus proches collaborateurs de l’Elysée. Les trois cas ont été classés sans suite par la justice. Depuis, la ligne entre Macron et Larcher est coupée. »
⋙ Emmanuel Macron et la réforme des retraites : cette somme à laquelle il renonce
Pourtant, entre eux, tout avait semble-t-il si bien commencé. « Si pendant la première année du quinquennat, Gérard Larcher s’était rendu à l’Elysée plus souvent que durant toute la mandature de François Hollande, depuis un an et demi, le numéro un et le numéro deux de l’Etat ne se sont même pas parlé« , peut-on lire dans les colonnes du quotidien. Seules exceptions faites à cette guerre froide, « protocole républicain oblige » : les cérémonies du 11 novembre 2019 et la commémoration de l’armistice de la Première Guerre Mondiale. Un sénateur enchaîne : « Ce n’est peut-être pas le symptôme d’un dysfonctionnement au sommet de l’Etat mais c’est certainement le signe d’un malaise. » Du côté de l’entourage d’Emmanuel Macron, on affirme que ce dernier « ne cherche surtout pas de polémique avec le président du Sénat, une maison dont il respecte l’indépendance. » Et nos confrères de conclure : « Alors qu’Emmanuel Macron et Edouard Philippe se débattent dans la crise sociale provoquée par la réforme des retraites, Gérard Larcher, de son côté, a reçu les organisations syndicales et patronales […] La ligne reste décidément bien brouillée entre Gérard Larcher, déterminé à labourer le pré carré et Emmanuel Macron, drapé dans sa dignité jupitérienne de chef de l’Etat. »
A lire aussi : François Hollande se lâche à propos d’Emmanuel Macron : « S’il y a une victime, la première, c’est moi ! »
Source: Lire L’Article Complet