Jacques Chirac était attiré par les journalistes… et ne s’en cachait pas

Ce n’est un secret pour personne, Jacques Chirac aimait les femmes. Au cours de sa vie, l’ancien président de la République, qui était pourtant marié à Bernadette, a même fréquenté plusieurs journalistes, à l’instar de Jacqueline Chabridon et Elisabeth Friedrich.

Jacques Chirac ne fait pas exception à la règle. Si certains avant lui, à l’instar de Valéry Giscard d’Estaing ou de François Mitterrand étaient réputés pour leur amour, voire obsession, des femmes, l’époux de Bernadette Chirac a semble-t-il suivi le même chemin que ses prédécesseurs. Au cours de sa vie et malgré un mariage qui a duré plus de soixante ans, celui qui est mort le 26 septembre dernier a multiplié les conquêtes. Parmi les plus marquantes, il y a bien sûr Jacqueline Chabridon, une journaliste du Figaro avec qui il a entretenu une liaison durant presque deux ans, au milieu des années 1970. Pour elle, il était prêt aux plus grandes folies. Durant l’année 1975, il a par exemplerejoint sa maîtresse en Guyane pour Noël, prétextant une rencontre avec des locaux et laissant Bernadette seule pour les fêtes de fin d’année. Elle fut également « la première journaliste à pénétrer dans les appartements présidentiels du fameux fort (de Brégançon, ndlr) », comme le révèle Renaud Revel dans son livre Les Amazones de la République. Mais Jacqueline Chabridon n’est pas la seule journaliste à avoir fréquenté, de manière « intime », l’homme politique.

Au début des années 1980, Jacques Chirac tombe sous le charme d’Elisabeth Friederich,une journaliste qui travaille pour l’Agence France Presse. Comme avec les autres, celui qui était à l’époque maire de Paris tenait à rester discret. Ainsi, lorsqu’il cherchait à joindre cette journaliste, il se présentait sous un autre nom : « Tout le monde savait à l’agence de presse qu’il se présentait sous le nom de « Nicolas » en tentant maladroitement de dissimuler sa voix, lorsqu’il appelait la jeune femme », écrit Jean Garrigues dans Une histoire érotique de l’Élysée. Toutefois, personne n’était dupe et savait parfaitement qui se cachait derrière cette voix reconnaissable entre mille… Leur histoire, qui aurait duré une quinzaine d’années, prend fin lorsque le père de Claude Chirac accède à l’Élysée. Sa maîtresse comprend à ce moment-là qu’elle doit s’éclipser. « On devinait ce qu’elle pensait : ‘Voilà, je perds l’homme que j’ai aimé’ », confiait des années plus tard un collègue d’Elisabeth Friederich.

Jacques Chirac était véritablement attiré par les femmes journalistes et ne s’en cachait pas. Dans son livre Sexe, mensonges et politique, Pierre Lunel raconte une scène assez cocasse au sujet de l’ancien président de la République. « A la fin d’une manifestation en province, il embarque sans vergogne dans sa voiture la plus jolie des deux journalistes qui cherchent un moyen d’aller à la gare et laisse l’autre monter dans le véhicule de l’un de ses aides de camp », rapporte l’auteur. À croire qu’elles étaient nombreuses à lui faire tourner la tête…

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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