Ingrid Chauvin : 2019, année noire dans son combat pour adopter un enfant

Elle le pressentait et, malheureusement, le temps lui a donné raison : Ingrid Chauvin ne pourra jamais accueillir un enfant par la voie de l’adoption. La populaire comédienne, qui avait ouvert un dossier il y a plusieurs années, a décidé de s’en prendre au système malgré le chargrin qui est le sien.

En novembre 2019, il ne lui restait qu’un très maigre espoir de devenir maman une nouvelle fois en adoptant un enfant et puis, finalement, la date butoir est arrivée et Ingrid Chauvin a perdu son agrément comme elle le redoutait… Un coup dur qui avait fait dire à la star de Demain nous appartient qu’elle entamait un « travail de deuil« . Elle s’est depuis pleinement mobilisée pour les autres familles.

Annus horribilis pour Ingrid Chauvin. L’année 2019 aura donc été celle où ses nerfs ont été mis à rude épreuve alors qu’elle n’avait que de l’amour à donner. La comédienne de 46 ans avait souligné d’elle-même, en juin dernier, que les chiffres de l’adoption ne jouaient clairement pas en sa faveur. « Il y a 13 000 parents qui ont l’agrément, et seulement 1200 enfants qui sont adoptés chaque année« , disait-elle au magazine Gala. Entre l’ouverture de son dossier, conjointement avec son mari le réalisateur Thierry Peythieu, et la date de fin de son agrément, la star a été victime d’un gel temporaire puisqu’elle a eu le petit Tom, en 2016. En 2013, elle avait donné naissance à Jade, morte à seulement 5 mois. Par la suite, elle avait entamé les démarches pour adopter.

Si elle était prête à accueillir n’importe quel enfant, à la seule condition qu’il ne soit pas gravement malade en raison du traumatisme lié à la mort de sa fille victime d’une malformation cardiaque, Ingrid Chauvin n’aura donc plus cette opportunité. Furieuse face à un système trop lourd, trop long, trop frustrant, la star du petit écran compte bien s’engager pour les autres.

« Si la popularité permet de faire bouger les lignes, c’est une chance. Je la saisis. Comme un porte-voix. Si je ne peux pas adopter, je l’accepterai, mais je n’arrêterai pas de vouloir sauver les enfants. J’attends une loi nationale concernant l’adoption pour rendre l’adoptabilité aux plus jeunes, parce que, plus on tarde pour adopter un enfant, plus le traumatisme s’installe« , disait-elle l’été dernier, toujours à Gala. « Mais mon combat n’est pas fini. J’y passerai ma vie entière, mais je ne renoncerai pas à faire bouger les lignes sur la protection de l’enfance. C’est viscéral« , ajoutait la comédienne en octobre auprès de Télé Star. Elle avait même porté son combat dans un documentaire pour TF1.

Pour rappel, comme précisé par le site Service-public : « Il existe deux types d’adoption : plénière ou simple. L’adoption plénière remplace le lien de filiation existant entre l’adopté et sa famille d’origine par un nouveau lien. L’adoption simple permet d’adopter une personne (même adulte) sans qu’elle rompe les liens avec sa famille d’origine. L’adoption est ouverte à toute personne de plus de 28 ans (mariée ou non, vivant seule ou en couple) et aux époux mariés depuis plus de deux ans ou âgés tous les deux de plus de 28 ans.« 

Thomas Montet

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