L’actrice était l’invitée d’Anne-Élisabeth Lemoine dans « C à vous » sur France 5 le 30 novembre. Face à Jérôme Cahuzac, Sandrine Bonnaire a profité de cette tribune pour alerter l’opinion sur les conditions de vie difficiles des personnes âgées dans les Ehpad.
La célébrité peut aider à remporter bien des batailles. Sandrine Bonnaire, invitée sur le plateau de C à vous le 30 novembre, a ainsi su se saisir de l’occasion de parler des conditions de vie déplorables de certains seniors dans des Ehpad. Très sensible à ce sujet depuis la mort de sa mère dans des circonstances étranges, l’actrice en est venue à porter plainte contre l’établissement dans lequel sa maman résidait. Une issue difficile, dont elle parle à Anne-Élisabeth Lemoine sur France 5, racontant s’être saisie de ce problème et d’en avoir fait une affaire personnelle. Car depuis qu’elle a parlé publiquement du problème des Ehpad et qu’elle s’est inscrite sur les réseaux sociaux, Sandrine Bonnaire est devenue la voix des sans-voix dans ce domaine.
« C’est un vrai souci », explique-t-elle, interpellant à l’antenne : « Qu’est-ce qu’on fait de nos aînés ? » Elle raconte les différents témoignages qu’elle a pu recevoir depuis sa prise de position publique : « C’est arrivé à ma mère, c’est arrivé à mon père, j’ai porté plainte et ça a été classé sans suite, on n’a pas eu le courage de le faire jusqu’au bout ou on n’a pas été entendus… » Autant de témoignages qui l’incitent à poursuivre son action. L’actrice en appelle d’ailleurs aux autorités publiques, qui devraient selon elle prendre ce problème à bras-le-corps. Elle les motive ainsi à revoir les salaires des personnes travaillant dans les Ehpad, qui est « un travail difficile et pas assez rémunéré ». Elle conclut : « Je pense que c’est vraiment tout un système qu’il faut revoir. »
Des conditions de vie scandaleuses
Plus tard dans l’émission, la mère de Jeanne et Adèle raconte les conditions de vie que subissait sa mère. Elle détaille qu’elle mangeait la même nourriture que l’hôpital du coin, et qu’elle n’avait pas le droit à assez de couches pour rester propre et digne toute la journée. « Comment peut-on traiter les gens comme ça ? » demande-t-elle. Et si vous n’acceptez pas ces conditions, « vous êtes des gens capricieux ».
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : France 5 / Capture d’écran
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