- Dans « The Pod Generation », une nouvelle invention change la vie des futurs parents.
- Emilia Clarke partage l’affiche de ce conte ironique et réjouissant avec John David Washington.
- L’humour grinçant de cette comédie signée Sophie Barthes est un vecteur de réflexion.
« The Pod Generation n’est pas un film de science-fiction : c’est un film prémonitoire », déclare Emilia Clarke à 20 Minutes. Ce conte ironique et réjouissant de Sophie Barthes découvert au Festival de Deauville offre à la star de Game of Thrones le rôle d’une jeune femme qui décide de vivre sa grossesse par « pod » interposé. Ces gros œufs blancs, utérus artificiels qui contiennent le bébé, peuvent être portés tour à tour par la future maman ou par le papa (merveilleux John David Washington). Une solution paritaire, idéale pour cette femme d’affaires débordée.
« Il ne faut pas avoir peur de la technologie, déclare Emilia Clarke. Ce n’est pas elle qui en cause mais ce que nous, les humains en faisons ! C’est parce que nous nous laissons dominer par une technologie qui est en censée nous aider qu’elle devient dangereuse. » The Pod Generation démontre cela par l’absurde avec des séquences fort drôles entre les différents couples et leurs œufs.
La création en danger
« L’humour est un excellent vecteur de réflexion, insiste Emilia Clarke et nous nous sommes beaucoup amusés avec les « pods » bien que le film évoque des choses préoccupantes qui dépassent la maternité. » Emilia Clarke parle de « pods » parce qu’elle n’a pas le droit de citer d’autres inventions néfastes. L’Intelligence artificielle est l’une des grandes inquiétudes qui secouent Hollywood et ses acteurs toujours en grève au moment où nous écrivons ces lignes.
La comédienne a obtenu une dérogation pour venir défendre ce film indépendant à la condition de n’aborder aucun autre sujet. Mais elle est fine mouche, Emilia. Quand elle déclare que « il ne faut pas que la technologie prenne notre place en sabordant notre droit à la création » et que « la vigilance est de rigueur dans ce domaine car les choses évoluent très vite sans aucun contrôle », on se doute bien que, mine de rien, elle s’en prend à l’IA qui met sa profession en péril.
Un monstre qu’on a créé
Le message de The Pod Generation souligne ce message avec un réjouissant sens de la satire. Rentre-dedans juste ce qu’il faut, émouvant au bon moment et féministe sans agressivité, ce film tonique démontre avec humour que l’humain n’est pas prêt à se laisser dévorer par le monstre qu’il a lui-même créé.
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