Libido exacerbée et appétit gargantuesque pour les femmes, tel était l’un des nombreux traits de l’ancien président Jacques Chirac, qui nous a quittés en septembre. Depuis son décès, son image de Casanova moderne s’est affichée partout, un tempérament connu de tous, comme de ce ministre qui évoque « les gros besoins » de l’ancien chef d’Etat.
Addicted to love, comme le répétait Robert Palmer en 1985 dans son célèbre tube. Cette chanson, son texte, aurait très bien pu définir l’ancien président, amoureux des femmes. Depuis le 26 septembre et la mort de Jacques Chirac survenue à l’âge de 86 ans, la boîte de Pandore autour de sa vie sulfureuse a été ouverte et son tempérament d’homme à femmes s’est révélé au grand jour. Grand séducteur dans l’âme, Jacques Chirac ne s’était pourtant jamais caché de son attrait pour la gent féminine, que ce soit sa grande passion pour Jacqueline Chabridon, ou les rumeurs de relations intimes avec notamment Marie-France Garaud (conseillère à l’Elysée sous Georges Pompidou), Elisabeth Friederich (journaliste à l’AFP), Michèle Cotta (journaliste et écrivaine), ou Michèle Barzach (médecin, ancien ministre de la Santé sous Chirac), sans parler des aventures qu’on lui prêtait avec les plus grandes stars du showbiz.
Un séducteur invétéré dont les infidélités étaient connues de beaucoup, et qui ont été particulièrement difficiles à vivre pour sa femme Bernadette Chirac, vivant sans cesse dans la peur, la honte et devant être continuellement sur le qui-vive, à surveiller les allers et venues de son mari volage, comme le révélait à l’automne le podcast de RTL (avec Candice Nedelec) consacré à l’ancien couple présidentiel (et disponible gratuitement sur l’application Majelan), Jacques et Bernadette Chirac, plus d’un demi-siècle à l’épreuve du pouvoir. Mais c’est dans Chirac : Quelle histoire ! écrit par Xavier Panon et publié en 2017 aux éditions de L’Archipel, que l’addiction de l’ancien président pour les femmes est définitivement entérinée.
Dans l’ouvrage, si l’on connaissait déjà l’appétit gargantuesque de Jacques Chirac pour la « bonne chair », on ne peut que remarquer au fil des pages qu’il en va de même pour la chair féminine, lui, qui, s’il a connu de longues histoires adultérines – voire des passions -, en aussi et surtout eu énormément d’éphémères, pour une sorte de Casanova contemporain, à la libido exacerbée, comme le confie un ancien ministre dans le livre de Xavier Panon : « Chirac a de très gros besoins, alors la quantité, ça compte. » Et ça aura visiblement compté.
Crédits photos : Bestimage
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