- Cette suite à « L’Exorciste » de William Friedkin fait partager les épreuves de jeunes filles possédées.
- Le réalisateur et le producteur des nouvelles versions d’« Halloween » modernisent la saga.
- David Gordon Green et Jason Blum n’en excluent pas pour autant les références aux origines du mythe.
Après la saga « Halloween », c’est un autre classique du cinéma d’horreur que David Gordon Green remet au goût du jour. L’Exorciste : Dévotion n’est pas un remake du film inspiré par le roman de William Peter Blatty et réalisé par William Friedkin en 1973. Il s’agit bel et bien d’une suite qui se déroule de nos jours. « L’Exorciste était révolutionnaire pour l’époque et nous avions à cœur de lui rendre hommage avec ce nouvel opus », précise le producteur Jason Blum.
C’est un gros coup de jeune que reçoit la saga en un cocktail de nouveaux héros et de revenants célèbres. Parmi ces derniers, Ellen Burstyn signe le retour le plus remarquable. Celle qui jouait la mère de la fillette possédée en 1973 a un rôle important dans ce nouveau film.
20 Minutes détaille à quoi ressemble cet Exorciste 2023, premier opus de ce qui est déjà annoncé comme une trilogie dont le prochain volet est promis pour avril 2025.
Toujours plus de possession
Pazuzu, le démon de L’Exorciste, a pris du tonus. Ce sont cette fois deux jeunes filles qui vont se partager les attentions d’une entité envahissante. Il suffit d’une fugue de ces deux meilleures amies pour qu’elles reviennent totalement changées chez leurs parents. La première vit seule avec son père athée et la seconde, dans une famille très croyante.
De nouvelles croyances
L’histoire ne se cantonne plus aux seuls Etats-Unis. Elle se développe jusqu’en Haïti où une mythologie nouvelle est exploitée par les scénaristes, histoire de ne pas rester bloqués sur du déjà-vu. Le Vatican n’est plus le seul interlocuteur disponible pour se débarrasser des envahisseurs : d’autres formes de religions sont abordées.
Où sont les femmes ?
Une petite remarque acide du personnage d’Ellen Burstyn égratigne le côté machiste du film de William Friedkin. Les femmes prennent un rôle capital dans ce récit. Sans compter les jeunes héroïnes possédées, un entourage féminin très fort a aussi un rôle à jouer dans ces aventures horrifiques.
Et encore et toujours des effets spéciaux
L’Exorciste, ce sont aussi des effets spéciaux ! La tête de Linda Blair tournant sur elle-même, et ses vomissements façon lance à incendie à la purée de légumes sont inoubliables. David Gordon Green en remet une louche parce que le démon n’est décidément pas sympa du tout quand il s’en prend à vous.
Moins de sexe
Le Pazuzu de 1973 était très mal embouché et utilisait un crucifix d’une façon que la bienséance empêche de détailler. Signe des temps : il s’est bien calmé de ce côté-là. D’autant plus que ses proies principales sont mineures et qu’il n’est plus possible de les associer à un contenu « olé-olé ».
Plus d’hommage (s)
David Gordon Green et Jason Blum, nouveaux maîtres de l’horreur, cherchent à échapper à l’ombre de William Friedkin. Ils en avaient fait de même pour John Carpenter pour Halloween. Mais le respect des grands anciens est tout de même de mise. On retrouve des références au film de 1973 comme à son thème musical composé par Mike Oldfield.
Source: Lire L’Article Complet