Les impubliables : une bouteille à l'amer

Tu t’es vu quand t’abuses ? C’est ce que l’on pourrait demander à ce BG de la téléréalité, qui se met minable à chaque soirée ! Entre boire et bien se conduire, il faut choisir…

Les pectoraux bien moulés, le teint toujours hâlé, la belle montre au poignet, la tignasse uniformément gélifiée… Quand il arrive en soirée, ce candidat de téléréalité hexagonal est parfaitement attifé. Avec de la marque, du bling et du staïle ! Un influenceur comme on les aime, quoi, résolument cheap, mais dans une tenue qui coûte quatorze Smic… Pourtant, l’accessoire qui est le plus essentiel à notre beau gosse n’est pas forcément griffé. Non, il n’a nullement besoin de se ruer avenue Montaigne pour se le procurer : c’est à l’épicerie du coin qu’il peut s’offrir cet indispensable, pour quelques euros seulement.

Une fiole ambiance

“À chaque fois qu’il débarque à un événement, il a plusieurs fioles de whisky ou de rhum dans les poches de son jean, nous souffle une source bien informée. Il veut être sûr de garder son alcool fort à portée de main.” Pas question en effet de dépendre d’un barman radin et de devoir se contenter d’une microdose de gnôle ! On n’est jamais mieux servi que par soi-même, semble penser ce soiffard du petit écran. Le hic, c’est qu’il n’a pas vraiment l’ébriété joyeuse… Et que dans son cas, avec alcool, la fête est vite trop folle. “Dès qu’il picole un peu, il devient agressif, poursuit un communicant qui le connaît bien. Or, quand quelqu’un le lui fait remarquer, il prétend n’avoir commandé qu’un ou deux verres. Sauf que ça, c’est ce qu’il a demandé au bar, devant tout le monde, mais ça ne comprend pas tout ce qu’il s’envoie en douce, dans les toilettes ou dans un coin un peu isolé. Quand il repart, en général, ses flasques sont absolument vides.” De quoi pousser certains organisateurs parisiens à le blacklister désormais ! Tant pis pour sa notoriété : plusieurs attachés de presse ne veulent ainsi plus risquer de le voir débarquer avec ses flacons plein le pantalon. L’ivre de poche a beau romancer sa vie, et prétendre être très modéré dans sa consommation, plus personne n’est dupe. Un verre, ça va ; trois bouteilles, bonjour les dégâts !

Maëlle Brun

Source: Lire L’Article Complet