Huit jours après la disparition de Lina, l’enquête s’accélère ce dimanche 1er octobre. Alors qu’une information judiciaire pour « enlèvement ou séquestration » a été ouverte, la résidence et la voiture d’un voisin de l’adolescente ont été passées au peigne fin par les gendarmes.
Il s’est déjà écoulé une semaine depuis la disparition de Lina, le 23 septembre dernier. L’adolescente de 15 ans, originaire de la commune de Plaine dans le Bas-Rhin, était alors en route pour Strasbourg, afin de retrouver son petit ami. Ce dimanche 1er octobre, l’affaire a subit un nouveau tournant alors que les procureurs de la République de Strasbourg et de Saverne ont ouvert une information judiciaire pour « enlèvement ou séquestration » : « Deux juges d’instruction du tribunal judiciaire de Strasbourg ont été cosaisis de la procédure« , a précisé Yolande Renzi, la procureure de la République de Strasbourg dans un communiqué relayé par Le Parisien. Parallèlement, des techniciens de l’IRCGN se sont rendus ce matin au domicile d’un voisin de Lina, afin de passer les lieux au « Blue star pour détecter d’éventuelles traces de sang », expliquent nos confrères.
Âgé d’environ 40 ans, et père de famille, le voisin en question réside dans un hameau situé à proximité du domicile de l’adolescente disparue. Selon les informations du Parisien, il occupe la fonction de professeur de musique au collège et aurait été interrogé dans le cadre de l’enquête en tant que témoin, à la suite de déclarations initiales jugées « ambiguës ». Lors de son premier interrogatoire ce 29 septembre, cet homme aurait donné des réponses quelque peu évasives, suscitant des soupçons. Des vérifications ont été effectuées à son domicile ce samedi 30 septembre, et son véhicule aurait été saisi. Toujours selon Le Parisien, il aurait ensuite été soumis à un interrogatoire en audition libre au cours de l’après-midi.
Un protocole courant selon les gendarmes
D’après nos confrères, les gendarmes auraient tout d’abord porté leur attention sur cet individu en raison de sa Renault Clio bleu nuit, qui correspondrait au véhicule décrit par un témoin. Il est à rappeler que, selon ce dernier, un véhicule similaire aurait été aperçu aux abords du lieu où Lina a disparu le 23 septembre dernier. Une source proche de l’enquête a affirmé à nos confrères du Parisien, que ce type de vérification fait partie d’un « protocole classique » et ne fait réagir « qu’en raison de la surmédiatisation de l’affaire. »
Article écrit en collaboration avec 6Médias.
Crédits photos : Capture d’écran/TF1
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