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Dans le livre Une histoire érotique de l’Elysée : de la Pompadour aux paparazzi, Jean Garrigues dévoile les coulisses de la vie de nos Présidents. Il en dit long sur Valéry Giscard d’Estaing et son penchant pour l’adultère.
Il semblerait que ce soit une tradition de l’Elysée. Depuis des siècles, les occupants de l’ancien hôtel particulier ont pour habitude de se consacrer à des activités peu orthodoxes, la plupart du temps dans des appartements à l’emplacement tenu secret. Parmi nos récents présidents de la République, François Hollande, Valéry Giscard d’Estaing ou encore Jacques Chirac, presque aucun chef de l’État ne fait exception à la règle. Séducteur tel que nous le connaissons, Jacques Chirac n’avait d’ailleurs pas moins de trois garçonnières à sa disposition !
Dans son ouvrage Une histoire érotique de l’Elysée : de la Pompadour aux paparazzi, Jean Garrigues ouvre les portes du palais présidentiel au public. Si les frasques de Jacques Chirac n’ont plus de secrets pour personne, celles de Valéry Giscard d’Estaing étaient un peu mieux gardées. Vendredi 18 octobre, l’auteur était l’invité de Sidonie Bonnec et de Thomas Hugues dans l’émission La curiosité est un vilain défaut, sur RTL. De la Marquise de Pompadour aux chefs d’État de la Ve République, en passant par Clémenceau ou encore Felix Faure, l’historien dévoile nombre d’anecdotes croustillantes sur les résidents de l’Elysée.
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Dans une histoire repérée par Gala, Jean Garrigues revient sur une soirée en particulier, qui a valu à Valéry Giscard d’Estaing d’être surnommé “Valéry Folamour” dans les colonnes du Canard Enchaîné. En plein coeur des années 70, le Président rentre de soirée. À 3 heures du matin, sa voiture emboutit une camionnette sur la place de l’Étoile, à Paris. Valéry Giscard d’Estaing rédige alors un constat d’accident, qui ne manque pas de rameuter les journalistes. Il souhaite passer la nuit incognito mais la situation devient rapidement embarrassante. Une jeune femme est en effet présente dans le véhicule au côté du Président. À l’époque, la rumeur court sur l’identité de cette mystérieuse femme, que beaucoup prennent pour la célèbre actrice Marlène Jobert. Pour Jean Garrigues, rien de surprenant : “Giscard, après 20 heures, personne ne savait où il était.”
Comme ses prédécesseurs, Valéry Giscard d’Estaing entretenait un certain nombre de liaisons extra-conjugales. C’est pourquoi son ministre de l’Intérieur de l’époque, Michel Poniatowski, lui avait dégoté une petite garçonnière parisienne. Connaisseur de ce genre de pratiques, son Premier ministre Jacques Chirac lui donne alors un conseil avisé : “On peut avoir des histoires, mais il faut toujours revenir à la grotte.” Un précepte qu’il suivra durant son mandat présidentiel, de 1974 à 1981, et durant son mariage avec Anne-Aymone Giscard d’Estaing.
Si ces aventures sont aujourd’hui considérées comme des infidélités difficilement pardonnables, Jean Garrigues tient à préciser que cela n’a pas toujours été le cas. Au XVIIIe siècle, les coutumes étaient bien différentes : “Les gens n’étaient pas scandalisés de découvrir ce genre d’histoires. Ça les amusait, c’était de la gaudriole, très dans l’esprit français. À l’époque, ça passait comme une lettre à la poste, parce que c’était presque un rite. La plupart des hommes politiques avaient une femme, une famille, et l’usage était d’avoir des maîtresses. Mais aujourd’hui, ça ne passerait pas”, raconte l’auteur sur le plateau de RTL. Les moeurs ont finalement changé, mais pas les habitudes. C’est pourquoi nos Présidents sont désormais obligés de redoubler d’efforts pour camoufler leurs relations amoureuses !
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