Plus de deux mois après la disparition d’Émile, 2 ans et demi, le 8 juillet 2023, l’enquête est au point mort. Comme le révèle Le Figaro ce 16 septembre 2023, l’attitude des villageois entre eux est parfois très intrigante.
Une tragédie qui révèle les habitudes étranges des villageois. Dans le village du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), tout est revenu à la normale ou presque après les deux mois d’été. Les journalistes ont quitté le hameau et les enquêteurs poursuivent leurs recherches sur la disparition du petit Émile dans les bureaux au sein des villes environnantes. Le Figaro de ce 16 septembre 2023 a toutefois relevé que l’affaire avait un peu plus accentué une habitude bizarre au sein de la commune : « Il y a quelque chose que personne n’ose dire mais qu’il faut bien comprendre, ceux du Vernet ne parlent pas avec ceux du Haut-Vernet », assure un habitant.
Une sorte de rivalité qui ne dit pas son nom entre habitants d’un même périmètre, mais qui, selon ce même témoin, n’a aucune origine précise : « Il n’y aurait selon lui aucune animosité entre les résidents du village et ceux du hameau, mais il en serait ainsi «depuis toujours, sans raison particulière» ». Une ambiance étrange dans cette commune pourtant très petite, que les enquêteurs ont peut-être déjà surveillée, même si aucune piste n’a encore été évoquée.
Le maire du Vernet ne veut plus parler
Le maire de la commune, François Balique, très sollicité tout au long de l’été, a pris de son côté une décision nette : « Je ne ferai aucune déclaration au sujet d’investigations dont j’ignore tout » rapportait aussi Le Figaro. L’élu a dépensé énormément d’énergie tout au cours des deux mois écoulés depuis la mystérieuse disparition du petit garçon. Participant aux fouilles, aux auditions, aux interviews, il a remué ciel et terre pour tenter de retrouver Émile. Mais aujourd’hui, comme l’explique le quotidien, « il estime avoir tout dit ». François Balique est lassé des sollicitations et semble vouloir rechigner désormais à parler du dossier : comme le note le quotidien, alors que les villageois du Vernet fêtaient la transhumance le 8 août dernier, il a « pris la parole sans évoquer un seul instant l’affaire. ».
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