Alors qu’il publie ses mémoires intitulés Une histoire française aux éditions Tallandier, Alain Juppé était l’invité de Léa Salamé et Nicolas Demorand, sur les ondes France Inter, ce lundi 11 septembre. Au cours de cet entretien, l’ancien Premier ministre a évoqué son rapport à la mort.
Alain Juppé a décidé de fendre l’armure. Dans ses mémoires intitulés Une histoire française, à paraître le 14 septembre aux éditions Tallandier, l’ancien Premier ministre se confie sur divers sujets. La politique bien sûr, mais également son amour pour les femmes et son rapport à la mort. Ce lundi 11 septembre, il était l’invité de la matinale de France Inter pour en parler. « Enfin il y a la mort, vous en parlez dans le livre, vous posez la question d’ailleurs : ‘ai-je peur de la mort ? je ne crois pas’« , a rappelé Léa Salamé. « Qu’est-ce que c’est que la mort ? C’est un instant. Ce qui me fait peur, c’est la déchéance physique, c’est la souffrance, pour moi-même et pour ceux qui sont autour de moi. Au fur et à mesure que le terme se rapproche, c’est une question qui vous hante davantage« , a reconnu celui qui a longtemps été proche de Jacques Chirac.
« Alors voilà, j’essaie de gérer ça en cherchant« , a-t-il fait savoir. « Je dis aussi quelque part dans mon livre que je me sens comme un catholique agnostique. Catholique parce que j’appartiens à cette famille qu’est l’église catholique millénaire avec un message extraordinaire : ‘la seule valeur qui compte, c’est l’amour.’ Extraordinaire ce message évangélique. Et puis une institution qui, elle, a commis bien des fautes et bien des erreurs« , a-t-il détaillé au micro de France Inter. Et l’homme politique de poursuivre : « Et agnostique parce que je ne sais pas. J’admire ceux qui savent qu’il n’y a rien, parce qu’ils ont réglé le problème, et moi je suis entre les deux et je cherche. Je n’ai plus beaucoup de temps pour trouver« , a conclu celui qui a récemment fêté ses 78 ans.
Alain Juppé : ses révélations coquines qui ont surpris Léa Salamé
Profitant du passage d’Alain Juppé dans la matinale de France Inter, Léa Salamé et Nicolas Demorand ont souhaité l’interroger sur un autre point abordé dans son livre : l’amour. « On en vient à l’amour, je le disais au début, à l’amour et aux femmes. Il en est beaucoup question Nicolas dans le livre« , a observé Léa Salamé, avant de céder la parole à son collègue de la matinale. « Vous évoquez votre première épouse, Christine, avec qui vous avez toujours des liens d’amitié aujourd’hui, votre coup de foudre pour Isabelle, la femme de votre vie, mais aussi le démon de midi qui s’est emparé de vous au torrent de la quarantaine« , a énuméré Nicolas Demorand. « On n’était pas prêts !« , a rebondi, amusée, Léa Salamé.
Dans ses mémoires, Alain Juppé révèle en effet qu’il n’a pas toujours été fidèle : « J’avais toujours été sensible à la beauté des femmes, la politique multiplie les tentations, j’eus donc des aventures, la plupart sans lendemain« , écrit-il. Et ce dernier se défendre : « Je n’en dis pas plus ! Vous remarquez que ma confidence ne va pas quand même pas très très loin« , a-t-il fait remarquer, sourire aux lèvres. « Je ne suis pas un monstre froid. J’aime les femmes. J’aime la beauté féminine. J’en conviens parfaitement« , a-t-il reconnu. Alain Juppé a ensuite tenu à rappeler qu’il s’était marié très jeune : « J’ai eu de grands amours dans ma vie. Je me suis marié très jeune, c’est peut-être pour ça qu’ensuite, à 40 ans, j’ai éprouvé le besoin de batifoler ici ou là. Aujourd’hui, je vis une vie – enfin je ne vais pas vous raconter ma vie actuelle – très heureuse« , a-t-il assuré.
Crédits photos : Capture d’écran France Inter
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