Le chanteur a provoqué un tollé général en se produisant sur une scène de la cité varoise…
Un concert de Marc Lavoine est toujours un moment de fête ! Et si en plus le chanteur s’accompagne seul au piano et se produit gratuitement, il y a de fortes chances que la soirée s’avère tout simplement magique… Or le 15 août dernier, à Saint-Tropez (Var), où un récital de l’artiste était prévu en plein air dans l’enceinte de la citadelle sur les hauteurs du célèbre village, la présence de l’auteur d’Elle a les yeux revolver a plutôt semé le chaos !
Favoritisme
Difficile à croire quand on connaît le répertoire de la star de 61 ans, plus proche des volutes langoureuses d’un crooner que de l’énergie destructrice d’un hard-rockeur ! En réalité, ce n’est pas tant le concert en lui-même qui a fait exploser de colère le public de l’ancien juré de The Voice (TF1), mais plus exactement la façon dont la mairie avait programmé l’événement. Lequel devait se dérouler dans le cadre de la commémoration du 79e anniversaire de la Libération de la cité.
Cette soirée du 15 août a viré au pugilat.
Car, pour pouvoir assister à l’exceptionnel tour de chant, il fallait faire partie des « happy few », autrement dit des élus, c’est-à-dire les seuls habitants de Saint-Tropez. Exit donc la foule des vacanciers ! Un favoritisme inacceptable pour les touristes qui, comme chaque année, sont venus en masse passer leurs congés dans ce ravissant village de la Méditerranée, fort prisé des célébrités et des milliardaires…
« C’est injuste, ont ainsi témoigné deux d’entre eux dans Le Parisien. On économise toute l’année pour se payer quelques jours ici, et, pour une fois qu’il y a un événement gratuit, on ne peut pas y aller. » Un choix auquel n’a pas dérogé la municipalité, malgré les nombreuses plaintes : « C’est une fois par an et pour faire plaisir aux habitants », incitant les administrés à retirer leurs places en mairie, à raison de deux par foyer, sur présentation d’un justificatif de domicile. Peut-être le vent était-il ce soir-là suffisamment favorable pour permettre à ces « privés de concert » de l’entendre malgré tout !
Clara MARGAUX
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