Disparition d’Émile : cet ultime espoir auquel se raccrochent les enquêteurs au cours des recherches

Invité sur RTL, ce vendredi 28 juillet, François Daoust est revenu sur la disparition d’Emile. L’ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale évoque la nouvelle phase de recherches lancées pour tenter de retrouver le petit garçon.

Les recherches se poursuivent dans le Haut-Vernet. Depuis la disparition d’Émile, le 8 juillet dernier, les enquêteurs sont mobilisés pour tenter de le retrouver et comprendre ce qui a pu se passer. S’ils ont d’abord eu espoir de récupérer le petit garçon en vie, désormais ils sont « dans une autre phase » : « Là, ils espèrent retrouver au moins un petit corps ou des restes d’un corps« , explique à RTL explique François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.

Si pour l’heure aucune hypothèse n’est écartée, celle de « l’enlèvement d’opportunité » est toujours « sur la table ». « C’est la seule hypothèse où on peut se dire qu’il y a une chance de retrouver l’enfant vivant. Mais cette hypothèse, elle est extrêmement ténue, fine. C’est infime », indique François Daoust. Dans les colonnes du Point rapporte, du 26 juillet dernier, un gendarme expliquait que si l’enfant « était mort dans le périmètre (des 97 hectares de champs et de bois passés au peigne fin, ndlr), les chiens l’auraient senti« .

Émile « n’est plus dans le village »

« Je suis persuadé qu’il n’est plus dans le village, on a fouillé 97 hectares de terrain », ajoute cette source. Un avis partagé par le maire du village. Ce dernier va même jusqu’à défendre la thèse de l’accident : « C’est un véhicule qui passe un peu vite. Un conducteur qui, au lieu de réagir normalement, déraille. Je suis sûr que le corps n’est pas dans la commune, tout a été retourné. Il a été déplacé. Il y a eu intervention d’un adulte, qu’il soit mort ou vivant ».

Sans nouvel indice, ni nouvelle piste Jacques Dallest, ancien procureur à la retraite, déclare dans les colonnes de Var-Matin : « Cette affaire pourrait devenir un cold case ». « Le pôle de Nanterre est amené à traiter des affaires qui n’ont pas été élucidées et dont les faits se sont produits dix-huit mois auparavant », détaille le magistrat honoraire de 67 ans.

Crédits photos : Capture écran Facebook

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