- Depuis le 13 juillet, 160.000 acteurs d’Hollywood sont en grève, rejoignant les scénaristes.
- Ils réclament une meilleure rémunération du streaming, et un encadrement de l’utilisation de leur image par l’IA.
- Devant les bureaux de Netflix, ils disent leur peur de la disparition d’un métier menacé par la précarité.
De notre correspondant à Los Angeles,
C’est une adresse – 5800 Sunset boulevard – mythique de L.A. Regardez vers les collines, et vous apercevez les lettres du signe Hollywood. Côté sud, c’est la longue façade blanche des anciens studios des frères Warner. C’est là que The Jazz Singer, considéré comme le premier film parlant, a été tourné en 1927. Mais le vieil Hollywood se meurt. Un « N » rouge et un panneau publicitaire géant pour la série The Witcher surplombent désormais ce carrefour.
Devant les bureaux de Netflix, des acteurs en grève donnent de la voix. Au total, 160.000 membres du puissant syndicat SAG-AFTRA, menés par Fran Drescher, ont rejoint le 13 juillet les scénaristes pour mettre Hollywood à l’arrêt. Ils réclament une revalorisation de la rémunération du streaming, une couverture santé plus accessible et des garde-fous face aux progrès technologiques des IA génératives, désormais capable de cloner leur voix ou leur image. Avec une peur résumée par Andy Cohen, un jeune comédien qui a décroché des rôles dans des épisodes de Grey’s Anatomy ou de Ray Donovan : « Si on ne défend pas les acteurs de la middle class, il n’y aura pas de prochain Tom Cruise, Viola Davis ou Denzel Washington. »
Leurs témoignages sont à retrouver dans notre reportage vidéo ci-dessus
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