Disparition d’Émile : comment la vidéosurveillance pourrait aider à le retrouver

Après le passage de l’enquête sur la disparition du petit Émile, deux ans, de l’état de flagrance à préliminaire, une équipe de 25 gendarmes et enquêteurs est mobilisée dans le cadre de cette affaire pour analyser les données collectées. Parmi elles, celles de la vidéosurveillance des alentours qui pourraient se révéler capitales.

Les jours passent, les hypothèses se multiplient et l’inquiétude grandit, concernant la disparition du petit Émile, âgé de deux ans. Disparu depuis le 8 juillet dernier, l’enfant reste introuvable. Ce lundi, alors que le village est interdit d’accès à toute personne qui en est étrangère jusqu’au 31 juillet, l’enquête autour de la disparition du garçonnet a évolué, passant d’une enquête de flagrance à une enquête préliminaire. Un travail qui mobilise toute une équipe de 25 gendarmes uniquement sur la disparition de l’enfant, et qui doit désormais, à l’aide notamment de tous les moyens nationaux et régionaux de la gendarmerie, exploiter l’ensemble des données récoltées autour de la disparition de l’enfant pour en éclaircir les zones d’ombre.

Dans un article publié ce mardi 18 juillet, nos confrères de BFMTV expliquent en détail de quoi est composé cet ensemble de données. Parmi les éléments que doivent exploiter les gendarmes se trouvent notamment l’intégralité des auditions menées ainsi que les rapports sur les véhicules et maisons fouillés et analysés. Autres documents importants, les relevés téléphoniques qui permettent de savoir où les téléphones de chacun ont borné et si une activité a eu lieu sur leur ligne au moment des faits.

Mais ce qui pourrait également se révéler très utile, c’est l’exploitation de la vidéosurveillance. Bien que le village et son hameau ne soient pas équipés de caméras, les enquêteurs ont pu faire conserver les enregistrements des axes routiers des alentours, ce qui pourrait se révéler utile si un véhicule suspect du village y est repéré au moment des faits. Cependant, toutes ces analyses pourraient prendre plusieurs semaines pour être réalisées, tandis que les premières suspicions commencent à naître.

Disparition d'Émile: comment l'enquête tente de progresser pic.twitter.com/hCNUbeHeXW

Disparition d’Émile : aucune hypothèse n’est exclue

Pendant ce temps, la famille du petit garçon, « repliée sur elle-même » d’après un habitant du village, continue de se faire du souci et de craindre le pire. Même les pistes les plus singulières sont envisagées par les enquêteurs comme l’enlèvement de l’enfant par un oiseau ou encore qu’il ait pu être attaqué par un ou plusieurs loups. Ces hypothèses, malgré leur rareté, ne sont pas totalement exclues par les gendarmes.

Néanmoins, dans le cadre de l’enquête, la police a préféré mettre toutes ses chances de son côté en utilisant un logiciel particulier, AnaCrim, capable d’analyser les données et de les recouper entre elles pour y repérer des liens potentiels entre les protagonistes de l’affaire. Un outil qui s’était révélé notamment utile en 2017, en mettant en lumière des incohérences dans l’affaire du petit Grégory, 32 ans après les faits.

Crédits photos : Capture écran Facebook

A propos de

  • Abonnez-vous à votre star préférée et recevez ses actus en avant première !

  • Émile

Autour de

Source: Lire L’Article Complet