Invité ce mercredi 12 juillet du Buzz TV du Figaro, Julian Bugier a évoqué les préparatifs du défilé du 14 juillet pour France 2. L’occasion également pour le présentateur du JT de revenir sur son entretien avec Emmanuel Macron en pleine réforme des retraites, le 22 mars 2023 qui a entraîné quelques critiques à son égard.
Une partie du pays grondait lorsque Julian Bugier a pu s’entretenir avec Emmanuel Macron, accompagné de Marie-Sophie Lacarrau. En effet, le 22 mars 2023, le présentateur du JT de France 2 a interrogé le Président de la République lors d’un débat sur la réforme des retraites. Les téléspectateurs attendaient du journaliste, ainsi que de sa consœur, qu’il ne se fasse pas discret et pose les questions qui fâchent au Chef de l’État. Cependant, pour beaucoup, cela ne s’est pas produit.
Le confrère d’Anne-Sophie Lapix a même été moqué par Philippe Caverivière le lendemain de son entrevue. L’humoriste a critiqué le duo de journalistes, qualifiant leur intervention de « sans couilles », « bizarre »ou encore « école de Drucker ». Le chroniqueur de Léa Salamé dans « Quelle Époque » est même allé plus loin en se considérant être « à l’humour engagé ce que Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier sont à l’interview musclée ». Cependant, ces critiques n’ont pas affecté le présentateur du JT de France 2.
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Julian Bugier a pu dire tout ce qu’il pensait à Emmanuel Macron
En effet, lorsqu’il a été invité dans le Buzz TV du Figaro ce mercredi 12 juillet, il a tenu à répondre à Philippe Caverivière et a affirmé que sa chronique l’avait « fait rire ». « Après les interviews musclées qui sont à sens unique et où l’interviewé n’a pas le temps de s’exprimer, ce n’est pas ma façon de voir les choses », s’est-il défendu avant de continuer : « On peut poser les questions avec beaucoup d’empathie et de bienveillance et utiliser les relances de manière appropriée. On n’a pas besoin de transformer l’interview politique en un combat systématique, d’être virulent et agressif pour obtenir un discours de vérité ».
Julian Bugier, qui a récemment été taquiné par Anne-Sophie Lapix portant un uniforme militaire, a assuré qu’il n’avait pas été censuré une seule fois lors de son entretien : « J’ai posé toutes les questions que je voulais poser », s’est-il défendu. Cela devrait faire taire les mauvaises langues qui en doutaient.
R.F
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