À 58 ans, le comédien a décidé de se lancer dans une nouvelle carrière.
Il avait annoncé en 2010 arrêter le cinéma sans pour autant s’y résoudre puisque dans les quatre années suivantes, on le vit dans 12 films. En 2014, il refit la même annonce, se disant « usé » et « fatigué ». À la suite de quoi, on le vit dans 21 films. Cette fois sera-t-elle la bonne ? Benoît Poelvoorde s’est dit décidé à enfin mettre un terme à sa carrière. Paradoxalement, il l’a fait savoir tout en faisant la promotion de son nouveau film Sur la branche (sortie le 26 juillet), et en préparant Podium 2.
« Je suis arrivé à un âge où j’ai fait le tour de ce métier et on ne peut pas répéter cent fois ce qu’on a déjà fait ou alors, tu t’adaptes à refaire toujours la même mayonnaise », a-t-il déclaré au quotidien belge Le Soir. Alors nuançons pour les fans : Benoît ne s’interdit pas de réapparaître sur les petits et grands écrans mais tout cela va dépendre d’un mystérieux projet : « Il y a un an et demi, je me suis inscrit à une bourse assez prestigieuse, plus importante que la Villa Médicis. J’ai dû rendre un gros dossier culturel et artistique pour obtenir cette bourse. Je me dois une certaine confidentialité, je ne peux pas vous dire le nom de cette bourse car si je ne l’ai pas, j’apparaîtrai pour un idiot. C’est un travail loin de l’interprétation. Je monte d’un niveau, dépasse le rapport basique artiste-public. Ce sera international. Je vais plus loin que la Belgique, aux États-Unis sans doute. »
Il ajoute : « J’y ferai le point avec moi-même mais cela n’a rien à voir avec le cinéma. » Pour l’évoquer avec tant d’enthousiasme, le dossier de l’acteur doit tout de même être bien avancé. Les possibilités ne manquent pas pour les étudiants, mais pour un homme de 58 ans, aussi doué soit-il, quelles sont les voies possibles menant à une reconversion ? Aurait-il posé sa candidature auprès de la toute jeune mais illustre Villa Albertine, sise aux États-Unis, qui a pour but d’étendre par les arts l’influence française ? Autre question, quelle bourse peut demander un comédien qui déclarait au Parisien, en 2014 : « Mon salaire peut aller de 100 000 à 1 million d’euros. » Il semblerait que le changement de vie de Benoît dépende davantage de son admission que de la rémunération…
JEAN MARC
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