VIDÉO – “Quelle connasse !” : Roselyne Bachelot agacée à son départ du gouvernement

Dans l’émission Ça commence aujourd’hui, vendredi 23 juin, Roselyne Bachelot s’est confiée sur son départ du gouvernement, sans filtre, en révélant ce qu’elle aurait aimé dire à certains anciens collègues en politique.

Vendredi 23 juin, Roselyne Bachelot et Najat Vallaud-Belkacem étaient les invitées de Faustine Bollaert. Sur le plateau de l’émission Ça commence aujourd’hui, diffusée sur France 2, les deux femmes politiques ont évoqué leur carrière et notamment leur départ du gouvernement. L’ancienne ministre de la Culture a quant à elle expliqué qu’elle a, à chaque fois, ressenti du « chagrin » en quittant ses fonctions, non pas à cause de la tristesse ou du regret, mais devant l’émotion de ses collègues, qui « pleur[ai]ent autour [d’elle] ».

Lors de cette interview, Najat Vallaud-Belkacem a comparé le sentiment éprouvé lorsqu’elle devait abandonner son ministère à un « chagrin d’amour » et elle a même employé le terme très fort de « deuil ». De son côté, Faustine Bollaert a résumé le milieu de la politique et le passage de ce dernier au secteur privé à un « royaume de la frustration ». Roselyne Bachelot a en effet assuré que « c’est très difficile » de naviguer de l’un à l’autre, parce que « vous avez toujours l’air de régler des comptes personnels ». « C’est très désagréable. Mais on en ressent – et je partage tout à fait le sentiment de Najat -, un sentiment de frustration », a-t-elle développé, en lâchant, comme si elle taclait en douce une ancienne collègue : « Mais quelle connasse alors… Qu’est-ce que j’aimerais lui foutre une baffe… »

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Des anciens collaborateurs également désagréables

Une remarque sans filtre qui a beaucoup fait rire Faustine Bollaert et l’ancienne ministre de l’Éducation. Se reprenant quelque peu, Roselyne Bachelot s’est rendu compte qu’elle avait « utilisé le féminin » pour se plaindre d’une ex-collaboratrice plutôt agaçante, en lançant : « J’aurais pu dire ‘Quel con !' » Malgré tout, nous n’en saurons pas plus sur les noms qui venaient à l’esprit de la femme politique de 76 ans. En revanche, pour la psychologue de l’émission, Natacha Espié, « c’est assez sain » de mal vivre le fait de quitter son ministère. « Je pense qu’il y a un vrai renoncement et un vrai deuil quand vous êtes dans le faire, dans la construction, et que vous soutenez finalement vos idéaux. Sortir de cette construction, je pense que ça doit être aussi compliqué », a-t-elle analysé.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran France 2

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Ci-contre, Roselyne Bachelot et son fils Pierre, lors de l’enregistrement de l’émission Vivement Dimanche le 26 mars 2008. Si mère et fils ont toujours été proches, le quinqua a longtemps souffert du poids de son patronyme : « Il a souffert du regard que les autres posaient sur nous. Il a été martyrisé à l’école, à travers des propos et des gestes. Nous avons été obligés de le retirer d’une école à cause d’un professeur qui le battait parce que c’était mon fils », a confié, peinée, la ministre de la Culture, lors d’un entretien accordé à Télé-Loisirs, en 2019.

Ci-contre, Roselyne Bachelot et son fils Pierre, à l’université d’été de l’UMP (le parti a depuis été rebaptisé Les Républicains, ndlr), à Royan, le 6 septembre 2008. Pendant des années, Pierre Bachelot s’est engagé auprès de sa mère, qui lui a donné le goût de la politique. Il a par exemple été son assistant parlementaire, de 1992 à 2002, avant d’investir le ministère de l’Écologie, puis le ministère de la Santé. Mais victime de la notoriété de Roselyne Bachelot, l’intéressé a finalement préféré s’éloigner de la vie politique.

Ci-contre, Roselyne Bachelot et François Fillon en train d’échanger lors d’une séance de Questions d’actualité au gouvernement, à l’Assemblée Nationale, le 27 octobre 2010. Ces deux-là se sont connus il y a plusieurs décennies et sont restés en bons termes. « Leur relation dépasse les petites tensions politiques », a glissé un proche de l’ancienne ministre de la Santé, auprès du JDD, en 2013. Cette année-là, l’ancien Premier ministre a d’ailleurs remis lui-même la Légion d’honneur à son amie de longue date.

Ci-contre, François Fillon et Roselyne Bachelot, à la sortie d’un déjeuner à l’hôtel Marigny, à l’occasion de la Fête nationale, le 14 juillet 2007. Au fil des années, ces deux personnalités politiques sont restées en contact. Lors de sa nomination au ministère de la Culture, en juillet 2020, Roselyne Bachelot a eu droit à « un SMS de félicitations » de la part de l’ancien Premier ministre, a rapporté Paris Match en juillet 2020. L’ex-chroniqueuse télé a d’ailleurs précisé à l’hebdomadaire que l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy était « un homme brisé », qui peinait à remonter la pente, depuis l’affaire du Penelope Gate.

Ci-contre, Jacques Chirac et Roselyne Bachelot au vernissage de l’exposition de William Daniels sur le pont des Arts, à Paris, le 9 septembre 2008. L’ancien président de la République a été le mentor de la ministre de la Culture, qui s’est souvent inspirée de cette figure politique emblématique pour suivre les pas de son père, le député gauilliste Jean Narquin.

À la mort de l’époux de Bernadette Chirac, survenue le 26 septembre 2019, Roselyne Bachelot lui a d’ailleurs rendu un hommage touchant, en déclarant sur les ondes de RTL : « C’est l’homme qui m’a accompagnée dans ma vie publique et dans ma vie personnelle pendant 40 ans », s’est remémorée celle qui a été sa ministre de l’Écologie pendant deux ans. Et d’ajouter : « J’ai traversé avec lui des bons et des mauvais moments, des échecs, des victoires et à chaque fois sa phrase c’était ‘À cheval’. Cela dit tout… »

Ci-contre, Jean-Philippe Lafont aux côtés d’Eve Ruggieri et de Marie Drucker, lors des Victoires de la musique classique, à Toulouse, le 13 février 2008. Baryton de renommée internationale, l’artiste a chanté dans les plus grands opéras. Mais après un accident, il a été contraint de mettre un terme à sa carrière et est devenu coach vocal. Fin 2016, Roselyne Bachelot l’a contacté pour former un élève de prestige, un dénommé Emmanuel Macron. Durant la campagne présidentielle de 2017, c’est lui qui a aidé l’actuel président à maîtriser sa voix.

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