Grande gagnante de l’Eurovision 2023, seule femme à avoir remporté deux fois le concours, la chanteuse Loreen revient sur la polémique du « toz » de La Zarra, représentante de la France l’année de sa deuxième victoire.
Elles étaient concurrentes en mai dernier, mais c’est avec beaucoup d’empathie de Loreen, grande gagnante de l’Eurovision 2023, évoque La Zarra, représentante de la France qui a fait polémique en raison de son attitude en amont du concours, son départ pendant l’annonce des résultats et son fameux « toz », vu par beaucoup comme un doigt d’honneur. « Elle est très fière, elle est travailleuse. On sent que c’est une fille qui s’est battue pour en arriver là », estime ainsi Loreen dans une interview accordée à nos confrères du Parisien. « Je pense que son geste est lié à une déception : on travaille si dur pour cette prestation et on n’obtient pas ce qu’on attendait. »
« J’ai été des deux côtés, j’ai gagné, j’ai perdu », rappelle également la chanteuse suédoise qui a gagné l’Eurovision à deux reprises (en 2012 avec la chanson Euphoria et cette année avec Tattoo), mais a également échoué à être sélectionnée pour représenter son pays lors du Melodifestivalen de 2017. « On ne peut jamais vraiment s’y préparer. Elle a peut-être eu un sentiment de trop-plein à ce moment. » Une pression qui vient, notamment, de la vision très particulière qu’a la France de l’Eurovision.
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Eurovision : ce groupe que la France devrait envoyer pour gagner
Loreen observe en effet que la France se concentre sur la dimension compétitive de l’Eurovision, alors que de nombreux autres pays voient surtout la dimension festive de l’évènement. Et notamment la Suède, qui gagne régulièrement ces dernières années. « On adore l’Eurovision. C’est une compétition, mais les gens se rassemblent pour regarder, comme une fête« , explique la chanteuse suédoise. « Pour la sélection nationale, le Melodifestivalen, on organise des fêtes, on sait que l’on va rire, boire, manger, encourager les artistes en pleine rue. Il en ressort une énergie hyperpositive. C’est pour ça qu’on est bons, on apprécie cette créativité. »
La Suédoise y va même de son petit conseil pour que la France gagne. « Le jour où la France se dira ‘Ah mais c’est pas mal, il y a un truc’, elle gagnera chaque année. Il y a tellement d’artistes géniaux ici. Si vous envoyez Daft Punk, il n’y a même plus besoin d’organiser un concours ! », sourit Loreen dans les colonnes du Parisien. Dommage que le duo masqué se soit séparé en février 2021.
Crédits photos : TTNews / Bestimage
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Représentant la Finlande en 2006, le groupe de métal Lordi avait fait sensation avec ses déguisements monstrueux. Leur chanson « Hard Rock Hallelujah » leur avait permis de remporter le concours.
Première drag-queen à concourir, Verka Serduchka et sa tenue façon boule à facettes avait emmené l’Ukraine sur la deuxième place du podium en 2007, grâce au titre « Dancing Lasha Tumbai ».
Étrange duo de jumeaux aux tenues métalliques tout droit sorties d’un film de science-fiction de série Z, Jedward défendait les couleurs de l’Irlande en 2011 avec leur chanson « Lipstick ».
Deuxième artiste du genre à participer à l’Eurovision, la drag-queen barbue Conchita Wurst, avait, avec son titre « Rise Like a Phoenix » et sa robe dorée brodée, permis à l’Autriche de gagner le concours en 2014.
Candidature à classer parmi les paritcipations comiques, le chanteur Rodolfo Chikilicuatre avait défendu l’Espagne en 2008 avec la chanson « Baila El Chiki Chiki » et un look à mi-chemin entre Dick Rivers et Dino du duo Shirley et Dino.
Représentante de l’Albanie en 2022, Ronela Hajati avait marqué le photocall de l’Eurovision avec une tenue riche en motifs et un chapeau à rester coincé dans les portes.
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