Ce samedi 20 mai 2023, Nikos Aliagas reçoit dans son “50’ Inside” sur TF1 le chanteur Michel Polnareff, à l’occasion de la sortie de son 11e album et de sa prochaine tournée. Un artiste atypique qui lève aussi le voile sur son passé d’enfant battu.
A 78 ans, Michel Polnareff revient enfin sur le devant de la scène. Au programme, un nouvel album original et une grande tournée à travers la France. De ce pays qui lui a tant manqué tant quand il vivait aux Etats-Unis comme le raconte sa si belle chanson… Et il est toujours le même ! Lunettes blanches et cheveux dorés, cet artiste atypique qui fait figure d’icone pour plusieurs générations du haut de ses cinquante ans de carrière a toujours l’humour aussi grinçant et des textes d’une rare poésie. Face à Nikos Aliagas ce samedi 20 mai 2023 dans 50’Inside, le roi de la transgression va néanmoins fendre l’armure en parlant de son enfance… Devant des images de son petit Louka, son fils adoré, il va révéler : “Je veux être avec Louka, le contraire de ceque mon père a été avec moi.” Et d’enchaîner : “Mon père était très brutal physiquement, j’étais battu, rebattu…”. Une enfance traumatisante qui lui a sûrement donné le goût du départ… Son père ? Un musicien, comme lui, qui se faisait appeler Léo Poll.
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“Heureusement, je ne l’avais pas pris en pleine figure”
En 2016, dans sa troisième autobiographie intitulée Spèrme (éd. Pol), l’artiste revenait longtemps sur son géniteur : “De mon père, je n’ai connu que la menace des représailles et leur cuisante expression. Mon père m’a mené la vie dure et m’a refusé l’enfance. Il a toujours attendu de moi la perfection et je me suis ingénié à le satisfaire dès mes quatre ans : dix heures quotidiennes face au clavier” confiait-il alors. Il expliquait aussi que son père, décédé en 1988, s’arrangeait toujours pour le tourner en ridicule ou le priver de libertés : “J’étais invité à une party et je lui (à son père) avait demandé de m’acheter un bouquet de fleurs que je puisse offrir à la jeune fille qui fêtait son anniversaire. […] Mon père est rentré à la maison avec un cactus. […] j’ai dû esquiver l’obus à pointes qui termina son séjour terrestre avec son pot, contre le mur. Heureusement, je ne l’avais pas pris en pleine figure. […] suite à cet épisode, je n’allais plus adresser la parole à mon père pendant trois ans. […] Mon père a systématiquement interdit tout ce qui pouvait nourrir mon plaisir. Mon inspiration.” Un paternel tyrannique qui a offert à son fils une enfance martyre… mais à qui aujourd’hui le chanteur avoue lui avoir “pardonné”.
F.V.
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