Éternuement sur éternuement, yeux gonflés et rougis, nez qui coule… Avec les beaux jours, les pollens, rois des allergies respiratoires, font aussi leur retour. Au moins 20% de la population mondiale serait victime de ce fameux rhume des foins.
Mais d’autres allergènes respiratoires existent et se révèlent tout aussi handicapants : moisissures, poils d’animaux divers, poussière, acariens… La liste est longue et contrairement aux pollens, ceux-ci peuvent frapper toute l’année.
Pour prévenir et tenter de guérir de ces allergies respiratoires, l’aromathérapie peut être une alliée de choix, si tant est qu’on manipule les huiles essentielles avec précaution et qu’on se réfère à un professionnel de santé avant de les consommer, sous quelque forme que ce soit.
L’utilisation des huiles essentielles peut être contrindiquée en cas de pathologies quelle soit respiratoires ou autres : avant de vous lancer, renseignez-vous auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.
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Prévenez la rhinite allergique avec l’huile essentielle d’estragon
Dans la majorité des cas, les allergies respiratoires sont dues aux pollens. Si vous vous connaissez déjà une allergie, n’attendez pas les premiers symptômes. Avant que l’air ne soit saturé de pollens, pensez à l’huile essentielle d’estragon !
Déposez-en deux gouttes sur un comprimé neutre ou un sucre que vous allez laisser fondre sous votre langue. Un réflexe à avoir deux à trois fois par jour. Très efficace en prévention, vous pouvez aussi utiliser l’huile essentielle d’estragon sous cette forme en cas de crise allergique.
Pour un effet plus immédiat, massez votre plexus solaire avec un mélange de deux gouttes de cette HE diluées dans une huile végétale (pour ne pas irriter les peaux sensibles).
Attention cependant, cette huile, ainsi que toutes celles présentées dans cet article, ne remplacent en rien un traitement médical ! Il est donc essentiel de consulter et de suivre les conseils d’un médecin ou d’un allergologue. Il est aussi indispensable d’avoir l’avis d’un spécialiste en aromathérapie avant toute prise d’huile essentielle.
La synergie d’HE pour soulager les voies respiratoires
Les huiles essentielles d’eucalyptus et de pin sylvestre sont toutes deux connues pour leurs qualités décongestionnantes, idéales pour aider un système respiratoire en peine. Poussière, moisissures et acariens vous coupent le souffle ? Utilisez donc ces HE en synergie pour une efficacité décuplée !
Associez quelques gouttes de ces deux huiles à deux gouttes d’huile essentielle de niaouli, dans un bol d’eau chaude. En inhalation deux fois par jour pendant une dizaine de minute, cette préparation vous aidera à mieux respirer.
L’huile essentielle de niaouli est d’ailleurs au cœur d’autres synergies toutes aussi efficaces. Si vous préférez la diffusion ou encore le massage, vous trouverez aussi votre bonheur avec cette HE.
Pour décongestionner, massez sur la zone concernée un mélange de cinq gouttes d’HE d’estragon, de niaouli, de camomille romaine et d’huile végétale de calophylle.
En diffusion pendant les périodes sensibles, préférez un mélange égal d’huile essentielle de niaouli et d’eucalyptus radié à de l’essence de citron – une préparation à diffuser trois fois par jour, pendant 20 minutes.
Ces huiles essentielles sont toutefois déconseillées aux femmes enceintes, ainsi qu’aux jeunes enfants. Quels que soient vos symptômes veillez aussi à ne jamais utiliser d’huile essentielle dans les muqueuses (nez, yeux, oreilles) et préférez les hydrolats pour soulager les démangeaisons des yeux.
Et il est bon de le rappeler une nouvelle fois, l’utilisation d’huiles essentielles, même en inhalation, ne doit pas être prise à la légère. Demandez conseil à votre allergologue avant d’en utiliser.
L’huile essentielle de Khella pour lutter contre l’asthme allergique
Là encore, rien ne remplace un réel suivi médical, indispensable au traitement de cette maladie chronique. D’autant plus que l’utilisation de certaines huiles peuvent déclencher une crise chez certains asthmatiques, alors comme pour toute utilisation d’HE, on se renseigne auprès d’un spécialiste et on respecte dosages et conseils.
Les crises d’asthme allergique sont majoritairement provoquées par les allergènes d’acariens. Il est recommandé aux personnes souffrant de ces crises de privilégier les huiles essentielles relaxantes et antispasmodique, mais plus particulièrement cellede Khella puisqu’elle détient aussi des propriétés bronchodilatatrices. Prudence tout de même, cette dernière est photosensibilisante : ne vous exposez donc pas au soleil dans les 12h qui suivent l’application.
On l’utilise en synergie avec d’autres huiles et on préfère le massage de la plante des pieds ou du dos plutôt qu’une inhalation, trop agressive. Pour ce faire, on mélange quelques gouttes d’HE de Khella, de camomille romaine et d’estragon à 30ml d’huile végétale.
Pour finir, une petite piqûre de rappel : les huiles essentielles ne sont ni des traitements médicaux, ni des produits à prendre à la légère. Pour utiliser l’aromathérapie, il est important de se renseigner auprès d’un professionnel de santé, qui plus est en cas de pathologies chroniques, afin de s’assurer de la bonne utilisation de ces produits.
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Les informations données dans cet article ne font pas office de prescription, elles restent des données à titre informatif, et n’engagent en rien notre responsabilité.
Pour aller plus loin : Ma bible des huiles essentielles de Danièle Festy, éd. Leduc.s Pratique, 34,90 euros.
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