Collectionneur et multi-propriétaire, le fils d’Elizabeth II serait beaucoup plus fourmi que cigale selon une enquête du “Guardian” publié ce jeudi 20 avril 2023. Une somme rondelette qui fait grincer de nombreuses dents…
Entre patrimoine immobilier, chevaux, timbres et nombreuses œuvres d’art… la fortune de Charles III, qui a encore décuplé suite au décès le 8 septembre 2022 de sa royale mère d’Elizabeth II, a été estimée par le Guardian ce jeudi 20 avril 2023 à plus d’1,8 milliards de livres ! Buckingham Palace évidemment, en toute prudence, a d’ores et déjà envoyé un communiqué précisant que ce quotidien avançait “un mélange créatif de spéculations, de suppositions et d’inexactitudes”. Et que, crime de lèse-majesté, aucun commentaire sur la fortune personnelle des membres de la famille royale ne devait jamais être diffusé. Quoiqu’il en soit, et pour en arriver à cette somme rondelette, le quotidien britannique a fait appel à des experts afin d’estimer, les nombreuses possessions du nouveau roi qui compte, au-delà de ses propriétés immobilières, des voitures, des bijoux, des tableaux, des chevaux de race ou encore des timbres de collection. En prime, le fils aîné d’Elizabeth II a, à son décès et légitimement, hérité d’une partie des biens. Et, comme le rappelle Le Guardian, la famille royale est exemptée de taxes sur les successions.
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Près de 400 œuvres d’art dont des tableaux de Dali, de Monet ou de Chagall…
Pour faire un décompte rapide, et selon le quotidien, les propriétés rapporteraient des dizaines de millions de livres chaque année à sa majesté. Le duché de Lancastre, qui compte des terres et des bâtiments, valant à lui seul environ 20 millions de livres par an. En outre, le château de Balmoral, en Écosse, où la feue reine a rendu son dernier souffle, serait une pleine propriété de Charles III, estimée à 80 millions de livres. Rien à côté du château de Sandringham, également propriété personnelle du roi, estimé de son côté à 250 millions, comprenant les loyers des différentes terres cultivables alentour ou la billetterie pour visiter le palais. Ajoutons à cela la passion des chevaux, près de 70 pur-sang hérités par la reine estimés estimé à 27 millions de livres au minimum, près de 400 œuvres d’art dont des tableaux de Dali, de Monet ou de Chagall, le tout évalué à 24 millions de livres, selon le quotidien britannique. Si le testament de la reine n’est pas public, il est certain que Buckingham ou Windsor, demeures historiques de la famille royale, appartiennent à l’Etat qui reverse au souverain une « sovereign grant » : une dotation pour le souverain d’un quart des revenus générés par le « Crown Estate », vaste fonds composé d’actifs immobiliers comme de champs d’éoliennes en mer. Le reste revenant au Trésor public. La dotation royale a atteint 86,4 millions de livres pour 2021-2022. Sans compter quelques à-côtés… Bref, “Never complain, never explain” reste une devise sûre en Grande-Bretagne !
F.V.
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