On imaginait que la belle n’avait que l’embarras du choix… Que nenni !
Elle est la preuve vivante qu’on est tous égaux face aux flèches de Cupidon. Avec sa cinquantaine flamboyante (elle a 56 ans !), on imagine mal Estelle Lefébure galérer avec les hommes.
“J’ai eu mon lot de souffrances et de déceptions”
Ni même avoir le moindre complexe. Pourtant l’ancienne top-modèle qui a jadis été mariée à David Hallyday, à l’animateur-producteur Arthur, et a vécu cinq ans avec le restaurateur Pascal Ramette, est un cœur à prendre. « J’ai eu mon lot de souffrances, de déceptions, de chagrins, tous domaines confondus, reconnaît-elle dans les pages du dernier numéro de Gala. Mais je me suis relevée et j’ai affronté les problèmes les uns après les autres. Aujourd’hui, je suis une femme et une maman heureuse. » C’est en effet en solo qu’elle s’occupe de Giuliano, son petit dernier de 12 ans, né de ses amours avec Pascal Ramette. « C’est une belle âme, dit-elle de lui. Très généreux. Très sensible, comme tous mes enfants. Et qui se donne à fond dans son année de cinquième. » Ses grandes filles, Ilona et Emma Smet, respectivement âgées de 27 et 25 ans, volent de leurs propres ailes depuis longtemps. Son aînée l’a même faite mamie depuis un an.
“Je ne suis pas foldingue !”
« Je suis tellement heureuse d’être une jeune grand-mère, jure Estelle. Je vais profiter de mon petit-fils qui va grandir sous nos yeux. C’est top d’avoir des grands-parents très jeunes et sportifs. Pour l’heure, c’est encore un bébé et je dois avouer que j’aime particulièrement les premiers mois d’un nourrisson ». Dans cette vie réglée comme du papier à musique, celle que l’on a récemment vue sur TF1 dans la série Léo Matteï, semble laisser peu de place disponible dans son cœur. Y pénétrer « est un gros challenge qui peut faire peur à certains hommes », reconnaît-elle. Ajoutant : « En même temps, je me dis que ce n’est pas si compliqué. Je ne suis pas foldingue, même s’il m’arrive d’avoir mes petits moments de folie sympas, j’ai un petit côté rock mais jamais dans l’excès. Ce devrait être possible, non ? […] Avec l’âge, je fais très attention à ne plus me laisser polluer par quelques grincheux et leurs commentaires blessants. J’ai décidé d’être moi-même. Et peu importe que cela plaise ou pas. Il était temps ! Fini les complexes ! »
Même si elle n’aime pas particulièrement ce statut de femme solo, Estelle raconte que c’est un état qu’elle connaît malheureusement depuis toujours. « J’ai été élevée comme une enfant unique, mais j’ai découvert sur le tard des demi-sœurs que je connais peu. Donc, la solitude, je sais ce que c’est, ajoute-t-elle. Et pour ne pas reproduire ce schéma qui m’a parfois pesé, j’ai voulu être une maman très présente pour mes enfants. Être maman, c’est un vrai métier, on ne vous l’apprend pas. Donc je suis vraiment fière d’avoir réussi à les guider tous les trois dans l’amour, l’épanouissement, le respect de certaines valeurs. Ils sont courageux, déterminés, ils s’entendent très bien. Je me dis toujours que face aux contrariétés de la vie, ils sont ma plus belle réussite. Mais comme pour bon nombre d’entre nous, cela n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. » Le pari est gagné car elle a noué avec eux une relation pleine de complicité.
« Ils continuent de suivre ce que je fais, ils sont venus tous les trois me voir au théâtre, et ont regardé les films où j’apparaissais. Mes enfants savent que leur regard compte beaucoup pour moi. Je pense qu’ils sont fiers de leur maman, comme je l’ai été de la mienne qui fut un exemple pour moi. Un modèle de femme indépendante et travailleuse. » Sans doute sa plus belle réussite.
Ilario Eltégé
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