Ce lundi 20 mars 2023, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs ont abordé un sujet sensible qui ébranle la France depuis plusieurs semaines : la réforme des retraites. En plein débat, Géraldine Maillet a souhaité apporter son soutien à Bernard de La Villardière.
La réforme des retraites continue de faire couler de l’encre. Si des milliers de manifestants envahissent les rues de France afin de protester contre le dernier projet d’Emmanuel Macron, certaines personnalités préfèrent prendre la défense du président de la République. Ce week-end, Bernard de la Villardière s’est d’ailleurs attiré les foudres des grévistes en déclarant haut et fort sur les ondes de Sud Radio : « Quand je vois qu’on manifeste contre la réforme des retraites et que les gens pleurnichent parce qu’ils vont bosser deux ans de plus. Je crois que ça me désespère un peu ». Et d’ajouter : « Personne n’est obligé d’être éboueur toute sa vie ! »
En plein cœur de l’actualité politique, Cyril Hanouna s’est donc emparé du sujet sur le plateau de Touche pas à mon poste. Un à un, les chroniqueurs ont pu donner leur avis sur les propos choc du journaliste. « On a plus besoin d’éboueurs en France que de présentateur d’Enquête exclusive. Ce qui est intelligent dans ce qu’il dit, c’est qu’on peut évoluer dans une carrière, mais ce que je n’aime pas, c’est qu’il dit qu’éboueur, c’est comme si c’était le niveau zéro du travail », a d’abord lancé Guillaume Genton non sans une pointe de colère avant de poursuivre : « À force de faire des sujets sur les escortes à Macao, il a dû péter un câble, mais il est déconnecté de la France ce mec, ce n’est pas possible et c’est une très grosse connerie d’avoir dit ça ».
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Géraldine Maillet, avocate de Bernard de La Villardière
De son côté, Gilles Verdez semblait du même avis. Pour l’époux de Fatou, quand « on a la vie qu’il a, à se balader dans le monde entier, on évite d’avoir un jugement condescendant ». « On ne peut pas juger les gens qui souffrent au travail quand on gagne énormément d’argent et tant mieux pour lui, mais on ne donne pas de leçons aux autres ».
Mais alors que la plupart des chroniqueurs ont condamné les propos de Bernard de La Villardière, Géraldine Maillet, quant à elle, s’est fait l’avocate de l’animateur. « Je vais le défendre et je vais m’en prendre plein la gueule, mais ce n’est pas grave », a-t-elle débuté. Si elle reconnaît les déclarations « insupportables et hautaines » de son confrère, elle estime qu’en France, « le travail n’est plus une valeur refuge, d’émancipation et de liberté ». « Les profs ne sont pas contents, les médecins ne sont pas contents. Personne n’est content et c’est problématique dans la société. Et en ça, je lui donne raison, pas sur les éboueurs effectivement ». Un avis bien tranché qui risque de faire grand bruit…
V.B
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