Invitée pour l’interview politique de la matinale de CNews ce jeudi 16 mars, la députée et cheffe de file des élus Renaissance à l’Assemblée nationale Aurore Bergé a été interrogée par Laurence Ferrari sur sa révélation d’avoir été victime dans le passé de violences conjugales. La femme politique est donc revenue sur ce sujet.
C’est une image qui a fait sensation il y a quelques jours. À l’Assemblée nationale, la cheffe de file des députés Renaissance Aurore Bergé a été vivement contestée alors qu’elle défendait sa proposition de loi sur l’inéligibilité des auteurs de violences conjugales au sein de l’hémicycle, la poussant à révéler qu’elle a, elle aussi, été victime de violences conjugales dans le passé.
Invitée lors de l’interview de la matinale ce jeudi 16 mars sur la chaîne CNews, celle qui a une technique bien à elle pour motiver ses troupes a été interrogée par Laurence Ferrari sur les raisons pour lesquelles elle n’avait pas fait part de ces évènements plus tôt. « C’est une question très intime que vous me posez, en fait, a d’abord répondu l’élue. Je n’ai pas vraiment vocation en vérité à vous répondre parce que chacun fait le parcours qu’il peut faire, le trajet avec ça qu’il peut faire, qu’il a envie ou la possibilité de faire. C’est pour ça qu’il faut jamais juger une femme« a-t-elle ensuite expliqué.
Critiquant le fait sociétal de remettre souvent la responsabilité d’un crime ou d’un délit de façon indirecte sur la victime, elle a prolongé sa pensée en déclarant que c’est aux élus qu’incombe la responsabilité de « faire en sorte que les femmes se sentent accompagnées et soutenues ». « Mais elles ne se sentent pas franchement accompagnées et soutenus quand elles se disent que quand l’une d’entre elles parle, au lieu, qu’il y ait au moins une forme de silence un peu respectueux, elles se font elles-mêmes insulter et invectiver, a-t-elle critiqué pour revenir sur sa séquence dans l’hémicycle. Je crois que ce n’est pas une image que notre Assemblée devrait renvoyer, au-delà de toutes les appartenances politiques » a-t-elle finalement conclu.
Aurore Bergé : le témoignage poignant qu’elle a relayé pour défendre le droit à l’IVG
Sur certains sujets de société, Aurore Bergé a souvent parlé avec son esprit mais également avec son cœur, se sentant particulièrement concernée. Avant celui des violences conjugales, elle s’était également montrée poignante lorsque des discussions ont eu lieu sur l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution au sein du Palais Bourbon.
La jeune maman de 36 ans avait alors fait part de l’expérience de sa mère qui avait dû subir une IVG clandestine à l’époque où l’acte était illégal. Ayant vécu des complications lors de cette opération, la mère d’Aurore Bergé y a risqué sa vie. Un danger contre lequel la jeune femme se bat, pour que plus aucune fille n’ait à le courir à l’avenir.
Crédits photos : Capture écran / CNews
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