D’ordinaire particulièrement discret dans les médias, Laurent Delahousse a accepté de s’ouvrir. Auprès de Society, le journaliste a expliqué la raison pour laquelle il n’aimait pas se confier.
Il est rare que Laurent Delahousse se confie. Depuis de longues années, le journaliste est plutôt habitué à recueillir les confidences de ses invités sur le plateau de 20h30 le dimanche. Mais dans les colonnes de Society, ce jeudi 17 mars, l’époux d’Alice Taglioni a décidé de briser sa carapace, celle dans laquelle il s’est enfermé depuis longtemps et qui lui vaut aujourd’hui d’être "un peu emprisonné". "Le Journal de 20h, c’est un rendez-vous qui impose une responsabilité, et qui m’a imposé un silence, a d’abord expliqué Laurent Delahousse dans les colonnes de nos confrères. Une forme d’empêchement. L’incarnation d’un journal qui reste un totem pour les Français impose, selon moi, une forme de retenue, de silence public. Et cela me convient assez."
Devenu aujourd’hui un "intermédiaire entre un flot extrêmement dense et intense d’actualités, souvent anxiogènes", le journaliste est épanoui sur l’antenne de France 2. S’il n’aime pas parler de lui, c’est aussi parce qu’il se méfie. "Si on tape mon nom sur Internet, 80 % de ce qui est écrit est soit faux, soit inexact, s’agaçait-il dans les colonnes du Monde, l’année dernière. Aussi parce qu’il veut sauvegarder sa famille. "Pas de week-end depuis quinze ans, ça peut finir par peser, mais j’aime ça ; il y a bien pire non ? L’année dernière, je n’avais pas pris de vacances depuis très longtemps et je suis parti au ski avec deux de mes enfants et ma compagne, s’est-il remémoré. Or, je crois que Poutine déclare la guerre en Ukraine quand j’arrive sur le quai de la gare. Mes enfants ont vu la tête que j’ai faite. Dans mon regard, il y avait quelque chose d’un peu schizophrénique : ‘qu’est-ce que je fais là ?’"
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